Le magazine des idées

Rodolphe Cart

Articles

Jean-Luc Mélenchon

Pourquoi il ne faut pas que Zemmour, Le Pen et Mélenchon aient leurs 500 parrainages (2/3)

Publié aux éditions de La Nouvelle Librairie, l’essai de de Frédéric Rouvillois et Christophe Boutin, « Les parrainages. Ou comment les peuples se donnent des maîtres », sort au moment où le candidat Éric Zemmour n’est pas certain de réunir ces 500 signatures et où Marine Le Pen s’alarme d’une « situation démocratiquement terrifiante ». Deuxième volet de notre enquête sur l’explosion du système démocratique français : le pronunciamiento du Conseil constitutionnel.

Zemmour, Le Pen et Mélenchon

Pourquoi il ne faut pas que Zemmour, Le Pen et Mélenchon aient leurs 500 parrainages (1/3)

Voici un livre qui tombe à pic : « Les parrainages. Ou comment les peuples se donnent des maîtres » de Frédéric Rouvillois et Christophe Boutin. Publié aux éditions de La Nouvelle Librairie, le livre de ces deux professeurs de droit public sort au moment où le candidat Éric Zemmour annonce sur Europe 1 ne pas être certain de réunir ces 500 signatures et où Marine Le Pen s’alarme sur France Inter d’une « situation démocratiquement terrifiante ». Et si le système démocratique français explosait sous nos yeux ?

Chistophe Rouvillois

Le scandale démocratique des parrainages

« Malheur à celui par qui le scandale arrive » disait l’Évangile selon Luc. Et si le « scandale » de l’élection présidentielle de 2022 venait des parrainages ? Et si la pierre d’achoppement de la grande kermesse présidentielle devenait cette « catastrophe démocratique » dont parla Marine Le Pen ?

Zemmour président

Pourquoi il ne faut pas qu’Éric Zemmour ait ses 500 signatures (2/2)

L’élection présidentielle est devenue un jeu en trompe-l’œil où le candidat du Système gagne à tous les coups contre le candidat hors-système. Même avec ses 500 signatures, Éric Zemmour, quand bien même il se hisserait au second tour, ne pourrait gagner l’élection suprême. L’État-Macron et ses appareils d’hégémonie – médiatiques, culturels, universitaires, etc. – lui livreraient une guerre à mort. Ce qu’ils commencent du reste à faire. À l’inverse, un empêchement d’Éric Zemmour mettrait à nu les fragilités d’un Système à bout de souffle qui, faute de pouvoir choisir les électeurs, en est réduit à trier les candidats. Dans l’épreuve, Zemmour gagnerait une stature d’homme du recours et rouvrirait l’horizon des possibles. Seconde partie d’un scénario de politique qui n’est pas que de fiction.

Zemmour président

Pourquoi il ne faut pas qu’Éric Zemmour ait ses 500 signatures (1/2)

L’élection présidentielle est devenue un jeu en trompe-l’œil où le candidat du Système gagne à tous les coups contre le candidat hors-système. Même avec ses 500 signatures, Éric Zemmour, quand bien même il se hisserait au second tour, ne pourrait gagner l’élection suprême. L’État-Macron et ses appareils d’hégémonie – médiatiques, culturels, universitaires, etc. – lui livreraient une guerre à mort. Ce qu’ils commencent du reste à faire. À l’inverse, un empêchement d’Éric Zemmour mettrait à nu les fragilités d’un Système à bout de souffle qui, faute de pouvoir choisir les électeurs, en est réduit à trier les candidats. Dans l’épreuve, Zemmour gagnerait une stature d’homme du recours et rouvrirait l’horizon des possibles. Première partie d’un scénario de politique qui n’est pas que de fiction.

Alain Danièlou

Flagrant délit de « mal-pensance » chez Pivot. Quand la télé ne rendait pas con

Il y a trente ans, la télévision française offrait à ses téléspectateurs des « divertissements » autrement moins débilitants que les talk-shows actuels – et autrement polémiques au passage. Pour preuve, ce moment d’anthologie, lors d’un « Apostrophes » de Bernard Pivot, où le grand indianiste Alain Daniélou et l’immense critique George Steiner se livrèrent à une apologie inconditionnelle de l’ethno-différentialisme et à une critique au vitriol des mariages mixtes. Décoiffant – et revigorant !