De quoi la démission de Fabrice Leggeri (Frontex) est-elle le nom ?
C’est au terme de trois ans d’affrontements que la Commission européenne, par l’entremise de son Office européen de lutte antifraude (Olaf), aura réussi à avoir la tête Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex. Accusé, entre autres, d’avoir couvert des refoulements par les autorités grecques, le haut-fonctionnaire français aura résisté jusqu’au bout à une cabale menée contre lui par la branche immigrationniste européenne. Alors que cette agence était censée permettre à l’Europe la défense de ses frontières extérieures, cette campagne médiatique contre l’ancien directeur est un signal fort concernant l’idéologie dominante à Bruxelles. Il est dorénavant clair que l’UE joue contre les Européens autochtones, contre leurs identités propres et contre les frontières garantes de leur sécurité et de leur liberté.