Le magazine des idées

Rodolphe Cart

Articles

Pourquoi l’union des droites est un leurre

Pourquoi l’union des droites est un leurre

Depuis des décennies, la fausse alternance gauche-droite est la base du spectacle politique français. Cette illusion ne cache-t-elle pas la réalité d’un clivage plus profond qu’est l’opposition verticale entre le peuple et les élites ? La dernière livraison de L’Incorrect réunissait pour un entretien les trois représentants « jeunes » des principaux partis politiques de droite avec Guilhem Carayon (LR), Stanislas Rigault (Reconquête !) et Pierre-Romain Thionnet (RN). À cette occasion, le magazine déclarait que cette jeunesse avait le désir de « couper le cordon ». Depuis cet échange, beaucoup de commentateurs ont évoqué une possible « union » pour ces jeunes n’ayant pas les scrupules de leurs prédécesseurs. Ce futur accord des partis de droite est-il souhaitable ?

Quand les bobos veulent régenter le monde paysan

Quand les bobos veulent régenter le monde paysan

« Les villes devraient être construites à la campagne, blaguait Alphonse Allais, l’air y est tellement plus pur. » On n’en est certes pas là, mais à défaut de s’installer à la campagne, les bobos des centres-villes veulent dicter leur agenda végan, antispéciste, anti-chasse, anti-traditions, à la ruralité. Pour en débattre, Nicolas Vidal a invité dans la matinale de Radio Courtoisie, « Ligne droite », notre collaborateur Rodolphe Cart.

La réforme des retraites aux ordres de l’Union européenne ?

La réforme des retraites aux ordres de l’Union européenne 

Nicolas Vidal reçoit dans « Putsch Live » Rodolphe Cart, collaborateur d’« Éléments », et Emmanuel Grieu, maire du petit village de Mandagout, dans le Gard. Dans le viseur : la réforme des retraites, mère des réformes du second quinquennat de Macron.

Réforme des retraites : pourquoi le populisme n’a pas dit son dernier mot ?

Réforme des retraites : pourquoi le populisme n’a pas dit son dernier mot ?

En 2016-2017, alors que l’élection de Trump et le vote du Brexit annonçaient des jours heureux pour le camp populiste, la France choisissait Macron. Elle le réélit même le 24 avril dernier. Entre-temps, il y eut pourtant les Gilets jaunes. Sans suite ? C’est du moins ce que beaucoup pronostiquèrent, la fin des Gilets jaunes scellant l’avenir du populisme. Et s’il en allait autrement ; et si le moment populiste français est toujours devant nous ?

Le nouveau mur de l’Atlantique : la résidence secondaire est-elle un vol ?

Le nouveau mur de l’Atlantique : la résidence secondaire est-elle un vol ?

Depuis la covid-19, un nouveau fléau – pire qu’une marée noire – frappe de plein fouet les habitants de la côte Atlantique : l’exode des riches urbains cherchant un lieu de villégiature. La colère monte chez les « natifs » sommés d’aller vivre ailleurs. Ce bouleversement des territoires ne pourrait-il pas permettre d’ouvrir un débat sur la notion de propriété ?

Le mythe de la grève générale

Le souverainisme en panne de mythe : Georges Sorel à la rescousse

À l’instar de la « grève générale » des syndicalistes, le FREXIT des souverainistes peut-il devenir un mythe selon la grille d’analyse du penseur Georges Sorel ? Et si les souverainistes se mettaient enfin à donner vie à leur mythe : le FREXIT. Une tribune engagée de Rodolphe Cart.

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César. Tableau de Lionel Royer (1899)

Romains ou barbares ? Telle est la question

Présent dans notre classement des youtubeurs dissidents du dernier numéro d’Éléments, Christopher Lannes réalise des vidéos sur l’histoire qui laissent rarement indifférent. Si nous étions habitués à le voir pourfendre la doxa de gauche en matière historique, force est de constater que sa dernière vidéo déroge à la règle. Son sujet : « Barbares ou civilisation : choisis ton camp ! » C’est là un vieux débat qui a souvent divisé la communauté des historiens – et désormais celle des youtubeurs. Christopher Lannes a choisi son camp : la voie romaine !

36 youtubeurs le guide éléments

Pourquoi il fallait faire ce dossier sur les youtubeurs

Le dernier numéro d’Éléments n’aura laissé personne indifférent. L’espace commentaire du Facebook de la revue porte encore les stigmates des échanges – parfois musclés. Ça sent la poudre ! Le bombardement étant passé, il est temps de sonner le clairon de la charge et de repartir à l’offensive. Étant l’un des protagonistes de ce numéro « crime de lèse-majesté », Rodolphe Cart invoque un droit de réponse sur le choix et sur le traitement d’un tel sujet. Parole à la défense.

éléments 199 avec Rodolphe Cart

Youtubeurs dissidents : à la découverte d’un univers métapolitique parallèle

Éléments lance son premier dictionnaire de la dissidence numérique, avec ses coups de cœur et ses têtes de turc. 36 chaînes YouTube, représentant près de dix millions d’abonnés, totalisant plus de 500 millions de vues ! À l’origine de ce guide, une petite équipe de moins de trente ans, dirigée par Rodolphe Cart, partie à la découverte d’un univers métapolitique parallèle où s’esquisse une contre-culture ignorée des grands médias, mais plébiscitée par les adolescents et les jeunes adultes en quête de prescripteurs d’opinions politiques. Nous l’avons interrogé…

Frontex

De quoi la démission de Fabrice Leggeri (Frontex) est-elle le nom ?

C’est au terme de trois ans d’affrontements que la Commission européenne, par l’entremise de son Office européen de lutte antifraude (Olaf), aura réussi à avoir la tête Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex. Accusé, entre autres, d’avoir couvert des refoulements par les autorités grecques, le haut-fonctionnaire français aura résisté jusqu’au bout à une cabale menée contre lui par la branche immigrationniste européenne. Alors que cette agence était censée permettre à l’Europe la défense de ses frontières extérieures, cette campagne médiatique contre l’ancien directeur est un signal fort concernant l’idéologie dominante à Bruxelles. Il est dorénavant clair que l’UE joue contre les Européens autochtones, contre leurs identités propres et contre les frontières garantes de leur sécurité et de leur liberté.

Le péril de la tenaille Terra Nova

Le péril de la tenaille Terra Nova

La semaine dernière, les partis politiques de gauche LFI-EELV-PS-PCF ont acté un accord historique en vue des législatives de juin. Le bloc de gauche semble donc en passe de se faire la seule force d’opposition sérieuse face au président sortant. En face, le camp national semble plus divisé que jamais. Si l’idée d’une union fut lancée par « Reconquête ! », le « Rassemblement National » semble hermétique à tout projet de fusion. Ces législatives annoncent-elles une nouvelle défaite pour le camp patriote ? Ce raté ne serait-il pas le symptôme d’une erreur stratégique, et même l’annonce d’un péril encore plus grave qui émerge à l’horizon ?

Emmanuel Macron drapeaux européens

Le Frexit est-il le dernier espoir de la cause nationale ?

La fin des élections sonne l’heure des comptes. La bataille des visions pour la France fut menée avec des oppositions visibles, et force est de constater que des blocs entiers du pays ne vont plus dans la même direction. Réalisant une campagne Blitzkrieg, Zemmour imposa le sujet du Grand Remplacement. Si Mélenchon lui répliqua avec sa créolisation, Marine Le Pen se concentra, quant à elle, sur le thème de la fracture sociale. Or, n’est-ce pas Macron qui rafla la mise lorsqu’il affirma que ce second tour était un « référendum pour ou contre l’Europe » ? Pendant que chacun représentait une sensibilité particulière du pays, cette question de l’Europe ne demeurait-elle pas la question qui les surplombe toutes, et celle qui peut nous permettre d’engager un combat frontal avec le président sortant ?