Essayiste, dramaturge, journaliste, Thierry Maulnier (1909-1988) fut au cœur de l’aventure intellectuelle du XXe siècle. Le jeune normalien s’enthousiasme pour Charles Maurras, l’Action française et le nationalisme révolutionnaire. Activiste politique, il n’en demeure pas moins un grand lecteur, passionné de théâtre, de poésie française, notamment, du XVIe siècle, et de Racine, auquel il consacrera un bel essai.

Voilà 50 ans qu’Henry de Montherlant nous a quittés (1895-1972), laissant une œuvre foisonnante – romans, essais, théâtre, poésie, carnets – scellée par une éthique aristocratique et une grandeur qui doit beaucoup à Rome. Pour le cinquantième anniversaire de sa disparition, Rémi Soulié a réuni dans « Les idées à l’endroit », sur TVL, le romancier et diariste Christian Dedet, l’acteur et metteur en scène, Jean-Luc Jeener, directeur du Théâtre du Nord-Ouest, et Sébastien Robert, biographe de Montherlant (« Qui suis-je ? », Pardès)

Ami et correspondant de Marcel Proust, esthète raffiné fou de musique et amateur éclairé de jardins, Jacques Benoist-Méchin fut aussi un homme politique engagé dans la Collaboration durant

Les droits de l’homme sont dans toutes les bouches et celles qui omettent de s’y référer ou les critiquent sont condamnées à rester muettes ou inaudibles. Pourquoi une telle communion obligatoire et solennelle ? Et d’abord, que sont ces « droits » et, surtout, cet « Homme » que Joseph de Maistre assurait n’avoir jamais rencontré ?

Dans le domaine de la philosophie politique, la notion de conservatisme est sans doute l’une des plus difficiles à saisir. Le conservatisme relève-t-il d’une doctrine bien définie ou se manifeste-t-il surtout d’une manière réactive, face à des agressions ou à des menaces réelles ou supposées ? Est-ce plutôt un style, une allure, voire une morale ? Est-il synonyme d’immobilisme ? Est-il compatible avec le libéralisme économique ?

Étrange Raymond Abellio (1907-1986). Issu d’un milieu très modeste, il intègre la prestigieuse école Polytechnique ; d’abord « homme de puissance », engagé dans l’action politique qui le mènera de

Comment pourrait-on avoir le front de s’opposer au « progrès », un mot connoté aussi positivement, sauf à être un ennemi des Lumières et de la raison ? Pourtant, les

Dominique Venner (1935-2013) s’est donné la mort le 13 mai 2013 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Soldat, activiste politique, « historien méditatif », sa vie, sa mort,