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Pierre Le Vigan

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Les relations entre les sexes : savoir sortir de l’entre-soi

Les relations entre les sexes : savoir sortir de l’entre-soi

Dans un récent entretien accordé à « Breizh-info », David L’Épée rappelait une évidence trop souvent occultée par l’idéologie dominante : la rencontre entre les sexes n’est pas une zone de danger, mais une aventure humaine. Séduire, c’est à la fois éveiller le désir et susciter l’estime. Or, notre époque, coincée entre la marchandisation pornographique et l’aseptisation « woke », semble avoir perdu la boussole. Loin des « safe spaces » et des injonctions à la non-mixité, il existe pourtant encore des lieux, des gestes, des regards qui permettent à l’altérité homme-femme de se dire. C’est ce qu’explore Pierre Le Vigan : comment rouvrir l’espace d’une séduction civilisée, qui est moins conquête que reconnaissance mutuelle, moins domination que partage ?

Quand la ville devient un enfer…

Quand la ville devient un enfer…

Pour le « Zoom » de TV Libertés, Renaud de Bourleuf reçoit notre collaborateur, l’urbaniste et essayiste Pierre Le Vigan, pour évoquer l’évolution de la ville, des communautés villageoises aux grandes métropoles modernes, à l’occasion de la parution de son ouvrage « Trop moche la ville », aux éditions de la Barque d’Or. Comment et pourquoi la vie urbaine devient de plus en plus cauchemardesque ? Explications.

Giono, le montreur d’étoiles

Giono, le montreur d’étoiles

Jean Giono incarne une double vision du monde : celle d’avant-guerre, célébrant l’unité organique du vivant ; et celle d’après 1944, marquée par les passions humaines et les blessures de l’Histoire. Refusant les dualismes, il chante une sagesse enracinée dans la joie, la liberté et la communion avec la terre. Pacifiste farouche et poète des commencements, il réinvente chaque jour le monde en même temps qu’il est réinventé par lui.

Heidegger, médecin de la modernité

Heidegger, médecin de la modernité

Et si, tout comme Nietzsche, Heidegger devait être vu comme un médecin de notre civilisation ? Sans doute pas un médecin qui éradique, qui extirpe une maladie, mais un médecin qui soigne, un médecin qui amène une certaine paix, une certaine sérénité, un équilibre dans la lucidité, qui nous réconcilie avec le monde, avec le corps et ses maux qui vont inévitablement avec ses bonheurs ? Heidegger, médecin de la modernité, qui est l’arraisonnement du monde, et même médecin de la postmodernité, qui est le moment où les arraisonneurs sont eux-mêmes arraisonnés par les dispositifs et sont emmenés par des flux incontrôlés ? C’est cette hypothèse sur laquelle se penche notre collaborateur Pierre le Vigan, urbaniste et essayiste, dans cette passionnante étude.

nietzsche heidegger

Nietzsche et le dépassement de la métaphysique

Il n’y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.

Nietzsche : sous le soleil exactement

Nietzsche : sous le soleil exactement

Tout comme la nouvelle de la « mort de Dieu », l’annonce de l’ « éternel retour » est un défi. Il nous met au pied du mur. Voulons-nous revivre le meilleur comme le pire ? Car l’éternel retour est celui du même. Il nécessite de tout approuver, de ce qui fut et de ce qui sera dans le cercle de la vie. Pour Pierre Le Vigan, urbaniste et essayiste, telle est la formidable confrontation à laquelle nous convie Nietzsche. Si nous voulons être au niveau de cette exigence, et ne pas battre en retraite, il nous faut faire de notre vie une œuvre d’art. A l’aplomb du Grand Midi. Sous le soleil exactement.

Le transhumanisme, aboutissement ultime du libéralisme

Le transhumanisme, aboutissement ultime du libéralisme

Pierre Le Vigan, qui vient de faire paraître « Les Démons de la déconstruction. Derrida, Lévinas, Sartre », suivi de « Se sauver de la déconstruction avec Heidegger », nous offre une riche analyse du phénomène « transhumaniste », qui n’est pas une simple – et énième – « innovation technologique » dans l’histoire de l’humanité mais une véritable rupture anthropologique avec celle-ci. Et l’esquisse d’un nouveau totalitarisme, phase terminale du libéralisme.

Nietzsche : leçon pour vivre et rire avec joie

Nietzsche : leçon pour vivre et rire avec joie

Vivre, c’est d’abord réagir à ce que l’on ressent. La raison n’est rien sans la sensation. Pour accomplir notre destin, il faut mettre nos instincts au service de grands projets et de la vie envisagée comme une œuvre d’art. Avec Nietzsche, Pierre Le Vigan nous invite à ne pas vivre « rétractés ».

Penser la nécessaire révolution conservatrice avec Soljenitsyne

Penser la nécessaire révolution conservatrice avec Soljenitsyne

Rejeter le totalitarisme communiste sans succomber aux sirènes du libéralisme déifié, refuser le « présentisme » exacerbé tout autant que le passéisme incapacitant, promouvoir la décence commune en combattant la rapacité du Capital, défendre la transmission, les spécificités culturelles et notre environnement naturel, tels sont quelques uns des principaux ingrédients d’une véritable révolution conservatrice. Sur les pas de Soljenitsyne, Pierre Le Vigan nous explique le caractère de plus en plus impérieux de celle-ci.

Géopoétique nietzschéenne

Géopoétique nietzschéenne

Dans sa recherche d’équilibre entre le dionysiaque et l’apollinien, Nietzsche, l’homme du Nord, s’est mis à la recherche du Sud, dont il avait « besoin à tout prix ». Pierre Le Vigan dessine pour nous la géographie poétique du penseur allemand, amoureux de Nice et des « voyages vers la lumière ».

La politique de la terreur, dernière carte d’Emmanuel Macron ?

La politique de la terreur, dernière carte d’Emmanuel Macron ?

Insécurité généralisée, crises sanitaires, conflits armés internationaux, la stratégie de la peur est devenue un mode de gouvernement presque banal en nos contrées. Pierre le Vigan, invité de Pierre Bergerault dans le « Zoom » de TV Libertés, nous en explique les mécanismes et le double objectif : masquer l’impéritie gouvernementale sur le plan intérieur et servir les intérêts occidentalo-atlantistes à l’international.

Musée de Guggenheim, Bilbao, Espagne

Postmodernité finissante : le retour du sensible ?

La fin des illusions progressistes nous plonge dans un monde incertain sur lequel planent les ombres particulièrement inquiétantes de la numérisation totale du vivant et du transhumanisme. Peut-on encore échapper à ces sombres perspectives ? État des lieux et prospective avec l’urbaniste et philosophe Pierre Le Vigan.

Biographie : Né en 1956, Pierre Le Vigan est urbaniste. DEA de l’EHESS, DESS d’économie urbaine, CEA école d’architecture, DESU de psychopathologie, maitrise d’AES et licence d’histoire. Collaborateur de nombreuses revues (dont Éléments, le Spectacle du monde). Il a donné des cours aux universités Paris XI-Orsay, Paris XII-Créteil, à l’IUP Ville et Santé de Bobigny. Il a aussi travaillé dans la formation d’adultes.
Livres : Soudain la postmodernité (La barque d’or, 2015) – L’effacement du politique (La barque d’or, 2014).