
Racisme : il n’y a pas de haine heureuse
Le racisme est le péché contre l’esprit du temps. Le football n’y échappe pas, il est même la vitrine des bons sentiments. À la condition qu’il s’exerce contre les Blancs.
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Le racisme est le péché contre l’esprit du temps. Le football n’y échappe pas, il est même la vitrine des bons sentiments. À la condition qu’il s’exerce contre les Blancs.
À peu près tous les matchs de l’équipe marocaine ont donné lieu à des « débordements », euphémisme médiatique qui ne traduit que très modérément l’enthousiasme fiévreux des supporters marocains dans les rues de Paris ou de Bruxelles. Un charivari bon enfant au fond. Qu’est-ce à côté du péril majeur représenté par l’ultra-droite ?
En France, nous n’avons pas Elon Musk, mais nous avons Bolloré et Hanouna. Cela suffit pour susciter l’ire des médias centraux. Qu’il s’agisse de Twitter ou de TPMP, la démocratie serait en péril des deux côtés de l’Atlantique au prétexte qu’il y a un début de commencement de pluralisme dans l’information mainstream.
Avec Le Dernier Combat, Laurent Obertone clôt sa magistrale trilogie, Guerilla. Qu’est-ce que Guerilla ? C’est une dystopie, mais une dystopie dont nous connaissons le prologue, dont nous pressentons l’imminence, dont nous redoutons l’issue.
Quand les bourgeois progressistes – et les bourgeoises – s’intéressent aux banlieues de l’immigration, c’est toujours avec un angélisme condescendant. C’est le cas de la cinéaste Lola Quivoron venue présenter à Cannes son film, Rodéo. Quand un pot d’échappement exotique rencontre la sociologie bourdieusienne, cela donne un navet de plus dans la filmographie française contemporaine.
Ça ne leur suffit pas que des millions de voix ne soient pas représentées dans les chambres et les assemblées, encore faut-il que les candidats putatifs de ce peuple bafoué ne puissent pas se présenter à l’élection présidentielle faute de signatures. C’est le risque qui pesait hier sur la candidature Le Pen, aujourd’hui sur celle de Zemmour. Ces 500 signatures, c’est le pass vaccinal de la République, celui qui ouvre les portes et les referme. La démocratie est morte, vive l’oligarchie !
Elle a été la dernière reine de l’histoire de France, épouse de Louis-Philippe, « roi des Français » : Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866). Largement méconnue, Talleyrand la considérait comme la « dernière grande dame d’Europe ». Avec son mari, elle crut refermer le cycle des révolutions. C’est lui qui les emporta en 1848. Loin des clichés, Raphaël Dargent dresse un portrait qui surprendra jusqu’aux plus hostiles.
Où sont les féministes pour s’indigner d’un rap, non pas simplement misogyne, mais ordurier et putassier – c’est le cas de le dire –, où les femmes ne sont plus que des objets, sex toys à part entière, tout juste bonnes à prendre et à jeter ? Aux abonnées absentes. Il y a là pourtant matière à soulever le cœur d’une Caroline De Haas, mais son silence, le sien et celui des féministes, est éloquent. Tentative d’explication.
Les « antifas » ont encore sévi. Cette fois-ci, c’est Éric Zemmour qui en a fait les frais, le samedi 30 octobre, au Zénith de Nantes, où il intervenait. Tout le monde a pu voir les images. Un déchaînement de violences où « des fils et de filles de » ont pu, en toute impunité, faire valoir leur amour du débat. Sociologie d’une jeunesse dorée, rose et bourdieusienne, qui, en dernière analyse, est la gardienne objective d’un système qu’elle contrôle de bout en bout.
Les lecteurs de Renaud Camus connaissent son œuvre, qui ressemble à un incendie stellaire ou à une cartographie calcinée. Nous voulons parler de Jean-Paul Marcheschi, né en 1951, à Bastia. Depuis quarante ans, l’artiste, le peintre Marcheschi a abandonné le pinceau pour le feu – et parfois pour la plume, quand, à l’occasion, il se fait critique d’art et historien de la beauté. Nicolas Lévine vient de lire son autobiographie, « Les Perséides », aux éditions Les Impressions Nouvelles. Il nous en livre la critique enthousiaste.
Sur les chaînes d’info en continu, on ne parle que de ça : vingt après, les Talibans sont de retour. Tout ça pour ça ! Et chacun d’y aller de son commentaire compatissant et d’en appeler aux lois de l’hospitalité. Pauvres Afghans, n’est-ce pas ! Mais diantre, laissons-les vivre ! Au lieu du droit d’ingérence, dont on voit où il nous a conduits, plaidons pour un droit à l’indifférence et à l’autodétermination.
La République aime organiser les religions, mais avec l’islam, elle se heurte à un bloc qui lui résiste. Ce n’est pas la loi sur le « séparatisme », joliment rebaptisée loi « confortant le respect des principes de la République », en cours d’examen à la Chambre, qui l’infirmera ; pas plus que la charte des principes pour l’islam de France voulue par Macron. Alors, l’islam est-il soluble dans la République ? Nicolas Lévine, qui vient de signer L’incident, l’enquête d’un insider sur le coronavirus, en doute.