Le magazine des idées

Laurent Schang

Articles

Le renouveau d’Oswald Spengler

Le renouveau de Spengler

Héritier intellectuel et critique d’Oswald Spengler, David Engels éclaire l’originalité de sa « morphologie culturelle », qui décrit les civilisations comme des organismes soumis à un cycle de naissance, croissance, déclin et mort. Refusant toute hiérarchie entre les cultures, Spengler analyse la culture occidentale « faustienne » à l’aune de son déclin, marqué par une perte de spiritualité et une dissolution dans des influences extérieures. Avec clarté et concision, Engels revisite ce monument intellectuel dans un écrin accessible publié par La Nouvelle Librairie et l’Institut Iliade : « Oswald Spengler, Introduction au Déclin de l’Occident ».

Un témoignage inédit sur le « Baron fou »

Un témoignage inédit sur le « Baron fou »

Les éditions du Verbe Haut publient un document exceptionnel sur l’un des personnages les plus terrifiants et les plus fascinants du XXe siècle, le Baron von Ungern-Sternberg, impitoyable chef de guerre anti-communiste, aristocrate germano-balte ayant fait allégeance au Tsar.
Présenté par Paul Serey qui en a découvert le manuscrit au cœur de l’Asie et préfacé par notre collaborateur Laurent Schang, ce document est le témoignage d’un officier blanc, Noudatoff, narrant, après sa capture par les bolchéviks, les aventures vécues aux côtés du Baron sanglant. Laissons-nous guider par Laurent Schang et embarquons avec lui « à la recherche de nos folies de nos gloires » !

« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

Vous qui pensez que les JO de Paris seront une « formidable aventure humaine », qu’une reconversion professionnelle s’impose parce que, comme vous l’a redit votre psy la semaine dernière : « Dans la vie, il faut savoir prendre des risques. », ou qui hésitez encore entre deux défis au mois d’août (« Traverser la Corse sac au dos, c’est sûr, ce n’est pas donné à tout le monde ; d’un autre côté, quoi de mieux pour se ressourcer qu’un trek en Inde ? »), lisez donc le nouveau livre de François-Xavier Consoli, « Les aventuriers de la vie ». Vous verrez ce que c’est que de partir à l’aventure – la vraie, celle qui engage tout votre être, qui vous fait mal et vous fait faire du mal aux autres. De Spaggiari le perceur de coffres niçois à Ungern le dieu de la guerre, de Cravan le poète boxeur à Surcouf le corsaire du roi, F.-X. Consoli brosse avec un rare bonheur de plume le portrait de quinze authentiques aventuriers. Des hommes qui mirent leur peau au bout de leurs idées, et surtout de l’idée qu’ils se faisaient de la vie. C’est tout de même autre chose que de nager dans la Seine. Entretien.

La Bataille d'Aboukir de 1799, tableau d'Antoine-Jean Gros de 1806.

Ce que nous disent les batailles

Pour ce nouveau numéro de « Passé/Présent », l’émission d’histoire de « TV libertés », Guillaume Fiquet reçoit l’éditeur et historien Laurent Schang, collaborateur de la revue « Éléments », pour évoquer certaines des grandes batailles qui ont marqué l’Europe et comprendre en quoi l’étude de celles-ci nous éclaire non seulement sur la géopolitique et l’art militaire mais également sur les mentalités et les mœurs des différents pays. Dis-moi comment tu te bats, je te dirais quel peuple tu es !

Enseignement de l’ignorance : comment l’Éducation nationale sape l’histoire nationale

Enseignement de l’ignorance : comment l’Éducation nationale sape l’histoire nationale

C’est une histoire de plus en plus décentrée, globalisée et plurielle que les professeurs d’histoire-géographie dispensent à leurs élèves. Au roman national a succédé la fiction d’une histoire tournée vers l’international, résolument thématique et volontiers édifiante, qui occulte des pans entiers de notre histoire (ce qu’une histoire chronologique ne pourrait faire). Difficile de faire nation avec cela.

Clausewitz

L’art de la guerre selon Clausewitz

Le dernier « Jeudi de l’Iliade », à la Nouvelle Librairie, accueillait notre collaborateur, l’historien Laurent Schang, spécialiste d’histoire militaire. Ni les grandes batailles, ni les grands stratégistes n’ont de secret pour lui. Il était donc tout désigné pour présenter le chef-d’œuvre inachevée de Carl von Clausewitz (1780-1831) : « Vom Kriege » (en français « De la guerre »), qui, deux siècles après sa rédaction, n’en finit pas de fasciner.

Guerre russo-ukrainienne à J+436 : pourquoi la contre-offensive de Kiev tarde

Guerre russo-ukrainienne à J+436 : pourquoi la contre-offensive de Kiev tarde

La guerre russo-ukrainienne n’en finit pas. À J+436, notre expert militaire, l’historien Laurent Schang fait le point : forces en présence, hommes et matériel, pertes, perspectives… Le moins qu’on puisse dire, c’est que la balance ne penche pas en faveur des forces ukrainiennes. Alors que Kiev annonce depuis des semaines une contre-offensive mirobolante censée enfoncer la ligne de front russe, le rapport de forces sur le terrain ne reflète pas cet optimisme. Ce que démontre à l’envi, avec une précision clinique, le point de situation de Laurent Schang.

Jean-Jacques Langendorf, des vies en parallèle

Jean-Jacques Langendorf, des vies en parallèle

un nom qui sent bon la forêt noire, les sapins et les vertes collines, les ours débonnaires et les sources d’eau vive. C’est un peu de tout cela dont est bâti l’auteur du détonnant « Débat au Kurdistan » paru en 1969 et réédité aujourd’hui à la Nouvelle Librairie. Jean-Jacques Langendorf est né en France, citoyen suisse résidant en Autriche. Son tropisme est germanique, n’en déplaise aux pisses-froids. Il est bourru comme il se doit, taillé dans un chêne et doux comme un agneau ! Son œuvre est éclectique, touche à tout mélancolique et grave, héraut de temps immémoriaux, inactuels et romantiques. Langendorf interroge le monde, sa complexité, sa brutalité, sa fuite ou son ensevelissement. Tout commença comme un rêve éveillé en 1961 lorsqu’il partit au Moyen-Orient visiter les édifices laissés par les Croisés en Turquie, Syrie, Jordanie, Israël, Liban et Chypre… Ce Moyen-Orient compliqué qu’il aime visiter désormais dans ses livres ! Ainsi de ce premier roman, que l’on peut qualifier d’apprentissage, « Un débat au Kurdistan » et qui se lit sur la crête, là où les jeunes âmes bien nées défient leurs aînés aux rêves brisés. Cet entretien a été initialement publié dans la revue « Livr’Arbitres », dirigée par Patrick Wagner, avec notre collaborateur Xavier Eman. Merci à eux.

Dans les pas du T.E. Lawrence allemand avec Jean-Jacques Langendorf

Auteur et éditeur spécialisé dans l’histoire et la stratégie militaire, familier des lecteurs d’Éléments, biographe de Von Rundstedt, le maréchal oublié paru aux Éditions Perrin, Laurent Schang est aussi passionné par l’œuvre de Jean-Jacques Langendorf. Il préface la réédition d’un des grands livres de Langendorf, « Un débat au Kurdistan », aux Éditions de La Nouvelle Librairie. Entremêlant histoire et fiction, ce livre nous plonge dans le quotidien d’un agent allemand qui se rêve en nouveau T.E. Lawrence, déchiré entre ses choix existentiels et ses perspectives d’évolution au sein des services secrets. Un grand livre.

Biographie : Laurent Schang, né en 1974 à Metz , il est le fondateur des éditions Polémarque et il est un col­la­bo­ra­teur ré­gu­lier du ma­ga­zine Élé­me­nts.
Livres : Le fondateur de l’Aikido, Morihei Ueshiba, éditions Pygmalion (2004) — Souvenirs d’Alsace-Lorraine 1870-1923, éditions Paraiges / le Polémarques (2011) — Kriegspiel 2014, éditions Le Retour Aux Sources (2014)