Le magazine des idées

Jean Montalte

Articles

Manon Mariani

France Inter ou l’amour sur surveillance

Ah, si France Inter n’existait pas, il faudrait l’inventer. Tout y est drôle, sauf les humoristes. Dernière lubie de la radio publique : dénoncer les utilisateurs blancs d’application de rencontres qui recherchent prioritairement des Blancs ou des Blanches. Les Lebensborns nationaux-socialistes ne sont pas loin.

Penser le déclin pour nourrir le sursaut avec Oswald Spengler

Penser le déclin pour nourrir le sursaut

À l’occasion de la sortie de l’ouvrage de David Engels, « Oswald Spengler : introduction au Déclin de l’Occident », aux éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l’Institut Iliade, Jean Montalte se penche à son tour sur la pensée de l’écrivain allemand. Rejetant un « déclinisme » fataliste et geignard, il prône l’étude des causes de la décadence pour mieux la dépasser et régénérer notre civilisation vacillante.

Lovecraft : le rationalisme fantastique

Lovecraft : le rationalisme fantastique

À l’occasion de la parution, le 17 octobre prochain, d’un nouveau volume de la prestigieuse collection de la Pléiade consacré aux « récits » d’H-P Lovecraft, Jean Montalte, replonge dans l’œuvre du maître de l’horreur littéraire dans laquelle il ne voit rien de moins qu’une « critique de la raison pure », au même titre que celle de Kant. Il nous explique pourquoi.

Gabriel Marcel, philosophe de l’incarnation

Gabriel Marcel, philosophe de l’incarnation

Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.

Hommage à Jean-Paul Bourre

Hommage à Jean-Paul Bourre

Dans notre monde de immédiateté et du zapping, le temps, toujours accéléré, efface souvent très rapidement la mémoire, même la plus proche. Ce n’est pas le cas pour Jean Montalte, qui revient sur la personnalité et l’œuvre de Jean-Paul Bourre, barde gaulois à la sensibilité écorchée, disparu il y a presque un an.

La revanche du soleil

La revanche du soleil

Face à l’obscurité des temps et à la vaine agitation du monde, loin des mesquines considérations de la tambouille politicienne qui n’a d’autre but que de prolonger la grande dormition des cœurs et des âmes, Jean Montalte, nous propose un chemin vers la lumière, vers la puissance rayonnante du soleil invaincu : celui de la nature et de la littérature.

JO 2024, déjà la cérémonie de clôture ?

JO 2024, déjà la cérémonie de clôture ?

Qu’auraient dit Nietzsche, Maurras, Spengler, Bloy, Evola, Muray, Céline, Guénon, des Jeux olympiques 2024 et de cette cérémonie d’ouverture que Patrick Boucheron a voulu la plus éloignée possible d’une histoire « virile, héroïsée et providentielle » – la nôtre pourtant ? Nul doute qu’à travers cette pantomime criarde et cosmopolite, ils auraient épinglé un nouvel avatar d’Homo festivus : « Homo festivus olympicus ». Quoi qu’il en soit, Jean Montalte a décidé de convoquer au chevet de ces Jeux les mânes de quelques grands ancêtres.

Ceux qui ne sont rien... Charles Bukowski

Ceux qui ne sont rien…

Prenant le contre-pied d’une société qui célèbre du matin au soir les « winners » à brushing rutilant et se pâme d’admiration devant les « self made men » aux dents blanches et mâchoires carrées, fiers et glorieux héros d’une « start-up nation » fantasmée, Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas), évoque pour nous la longue cohorte des « ratés », petits ou grands, magnifiques ou misérables, tonitruants ou discrets, qui habitent notre monde et en constituent l’une des précieuses richesses.

Le front républicain ou la dépossession décomplexée

Le front républicain ou la dépossession décomplexée

Le front républicain ce sont des possédés – au sens de Dostoïevski – qui se liguent avec des possédants – au sens de Marx – pour faire barrage aux dépossédés – au sens de Guilluy et Camus. L’analyse décapante de Jean Montalte.

Mark Z. Danielewski

« La Maison des feuilles », le chef-d’œuvre de Danielewski

« La Maison des feuilles », roman-labyrinthe, véritable légende urbaine de la littérature nord-américaine, est un objet mystérieux, à manier avec précaution. C’est une porte ouverte sur l’angoisse comme il en existe peu. L’auteur a pris soin de nous avertir, dès l’exergue : « Ceci n’est pas pour vous. » L’incipit qui ouvre le récit est du même tonneau : « Je fais encore des cauchemars. » C’est avec ce tranquille aveu que le livre d’horreur le plus audacieux qu’il m’ait été donné de lire, lance son attaque, en nous défendant d’y pénétrer.

Poétique du Oui Julien Gracq

Poétique du Oui

Jean Montalte, avec ce texte, nous invite à placer la vie sous le signe de la poésie. Hölderlin nous rappelait que c’est « poétiquement que l’homme habite le monde ». L’auteur nous signale, avec Julien Gracq, qu’il existe deux attitudes fondamentales face au monde : l’attitude d’acquiescement, l’attitude de ressentiment. Il opte résolument pour une adhésion franche au monde, dans toute sa richesse, ce qu’il résume par une formule empruntée au même Gracq : la poétique du oui.

Élections : la guerre des mondes

Élections : la guerre des mondes

Le résultat des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale semblent avoir coupé la France en deux entités irréconciliables, totalement étrangères et rétives l’une à l’autre. Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas), nous plonge dans les fondements de cette césure qui semble irrémédiable entre nostalgiques d’une France d’avant l’ensauvagement et pantins wokistes adeptes d’un « antifascisme » de carnaval. Quand le combat politique se mue en guerre des psychismes…