Le magazine des idées

Jean Mabire

Articles

Jean Cau et Bardot

«Au temps béni des colonies …»

«Au temps béni des colonies … » : le titre gouailleur d’une chanson populaire sur l’Afrique de grand-papa, ses petits plaisirs et ses petites bassesses. Il résume assez bien le dernier roman de Jean Cau : 220 pages de rêve, d’aventure et de nostalgie, qui font danser la poussière du grenier national sous un curieux soleil tropicalo-patriotique. À lire au premier comme au deuxième et au troisième degré. Le temps de la culpabilisation est passé. Le moment d’examiner, sans fausse pudeur l’aventure coloniale est peut-être venu.

Septentrion

Un roman crépusculaire

Cela fait une demi-douzaine d’années que j’évoquais dans « Éléments » ce qui était alors le dernier roman de Jean Raspail : « La hache des steppes ». Fort heureusement, ce n’était pas le dernier… Et voici que se confirme le talent d’un écrivain qui a trouvé vers la cinquantaine un second souffle, qui le place désormais parmi les meilleurs romanciers de notre temps.

Frédéric II de Hohenstaufen

Frédéric II de Hohenstaufen, le rêve du soleil du monde

Frédéric II de Hohenstaufen, une figure hautaine et fascinante, une certaine conception de l’Empire, une vision du monde qui demeure exemplaire. Et un destin qui ne cesse d’inviter à la rêverie. La légende dit qu’il reviendra un jour.

Pierre runique

À la rencontre des dieux maudits

La mythologie nordique a toujours occupé une place prépondérante dans l’œuvre de Jean Mabire. L’un de ses derniers livres, Thulé, évoquait la quête de ceux qui, depuis l’Antiquité, ont été fascinés par le blanc soleil des Hyperboréens. Jean Mabire explique ici les raisons qui l’ont poussé à écrire Les dieux maudits (Copernic) et à se faire le chroniqueur fidèle des dieux et des héros du Nord de l’Europe.

Henri Vincenot

À la billebaude

À soixante-six ans, Henri Vincenot a recueilli son plus grand succès littéraire. Jean Mabire a lu La billebaude. Et il s’interroge, non sans scepticisme, sur l’engouement actuel des Français en faveur des récits d’autrefois. Est-ce un monde définitivement perdu qu’ils aiment aujourd’hui à redécouvrir ?
Celui que dépeint Henri Vincenot dans son livre est en tout cas plein de couleurs et de sève ancestrale. À l’image de son auteur qui, avec ses enfants, a reconstruit en Bourgogne un village abandonné. Après une vie bien remplie.

Roger Fournier

L’instinct de retour

Roger Fournier écrivain canadien de langue française et d’âme païenne. Ce cousin barbu nous arrive tout droit du Québec. Avec lui, la littérature de la Nouvelle-France retrouve sa jeunesse. La «tradition» bigote et pleurnicharde appartient au vieux folklore. Voici enfin fleurir un chant nouveau qui célèbre la terre et le fleuve, la mer et le taureau, l’île primordiale, l’amour et le soleil.

Pour célébrer le solstice d’hiver

Les fêtes « traditionnelles » de Noël et du Nouvel An perdent peu à peu leur signification religieuse, pour devenir simples prétextes à des réunions gastronomiques ou à des échanges de cadeaux futiles.
Le vieux culte païen du « Soleil invaincu » a été transformé une première fois par les chrétiens en célébration de la naissance de l’enfant-dieu. Cette fête se trouve désormais de plus en plus désacralisée et dénaturée par les marchands. Il importe de retrouver le sens d’une véritable Tradition, qui plonge ses racines dans le passé le plus ancien de tous les peuples européens.

Pierre Drieu La Rochelle

Drieu, trente ans après

Pierre Drieu la Rochelle. Jean Mabire lui consacra son premier livre : « Drieu parmi nous ». Douze ans après, pour les lecteurs d’ »éléments », Jean Mabire évoque de nouveau la figure de son compatriote normand. « Non, dit-il, Drieu n’est pas parmi nous. Mais c’est lui qui est fidèle et c’est le monde qui se renie ».

Gustave Flaubert

Flaubert, contestataire et «nietzschéen»

Bardèche marque bien la rencontre, chez l’enfant Flaubert, des deux grands courants du romantisme et du réalisme et leur fusion dans le creuset, tout à la fois glacial et brûlant, du désespoir. Et apparaît, très vite, dès la jeunesse, une sorte de « matérialisme biologique » qui fait du fils du chirurgien de Rouen le précurseur d’une école de pensée profondément moderne et révolutionnaire.

Jean Raspail

Jean Raspail : « La hache des steppes »

Jean Raspail, sur le terrain, à la dure, loin de Saint-Germain-des-Prés et de l’UNESCO, découvre que l’homme universel et partout semblable n’est qu’une dangereuse fumisterie. L’éminente dignité de la personne humaine, c’est, au contraire, l’individualisme irréductible des ethnies et des hommes.

Biographie : Né le 8 février 1927 à Paris et mort le 29 mars 2006 à Saint-Malo, Jean Mabire est un écrivain, journaliste et critique littéraire français. Il est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, de la Normandie et à la littérature avec sa série des Que lire ?. Il est un compagnon fidèle de la revue Éléments depuis sa parution et bien sur de la Nouvelle Droite. Dominique Venner lui a rendu un très belle hommage sur le site de l’association des Amis de Jean Mabire, « Il fut beaucoup plus que cela ».
Livres : Bibliographie  complète de Jean Mabire établie par Alain de Benoist et publiée par les Éditions d’Héligoland pour l’Association des Amis de Jean Mabire. Cette bibliographie peut être commandée en ligne, via le site en suivant ce lien Bibliographie de Jean Mabire réalisée par Alain de Benoist