Le magazine des idées

Jacques Chambray

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Jerry Seinfeld

Notre dossier sur l’humour : « Ne dites surtout pas que la gauche n’est pas drôle »

« Pourquoi le rire est passé à droite », tel est le titre de notre grand dossier d’été, publié dans le nouveau numéro d’« Éléments », actuellement en kiosques. Pour l’accompagner, nous publions un article sur la façon dont le néo-maccarthysme (woke, racisé, politiquement correct) sévit aux États-Unis. Jerry Seinfeld vient d’en faire les frais. Star américaine, c’est l’un des rois du stand-up (on l’a beaucoup copié en France – plagié même). Outre-Atlantique, il remplit les salles. Jusque-là, rien de très original, sinon son talent. Mais il a osé attaquer le gauchisme dominant dans les médias et les émissions humoristiques. Que n’avait-il dit ? Les chiens de garde du gauchisme culturel se sont déchaînés contre lui. Retour sur une chasse à l’homme.

Esthétique du combat perdu

Esthétique du combat perdu

« On ne se bat pas dans l’espoir du succès ! Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » s’écrie le Cyrano d’Edmond Rostand. À travers trois exemples – le siège de Massada, la guerre de Vendée et la mort volontaire de Mishima –, Jacques Chambray revient sur ces « défaites » qui n’en furent pas, où la geste héroïque des vaincus s’imprima dans la mémoire des hommes jusqu’à effacer le souvenir de leurs vainqueurs.

Cioran, prophète du désespoir et de l’extase

Cioran, prophète du désespoir et de l’extase

Au delà des vaines et médiocres polémiques sur ses engagements politiques de jeunesse et ses sympathies « coupables » pour le mouvement légionnaire de Corneliu Codreanu, Emil Cioran demeure l’un des figures littéraires les plus marquantes du XXe siècle. Radicalement sceptique, mêlant habilement poésie et philosophie, il offre au lecteur des abîmes de réflexion sur la condition humaine, ses misères, ses folies, et ses incohérences. Une découverte littéraire majeure pour Jacques Chambray.

Le match Djokovic-Federer ou le crépuscule de l’héroïsme

Novak Djokovic et Roger Federer. Tout oppose les deux champions, hors leurs palmarès respectifs. L’un n’hésite pas à se mettre à dos les bien-pensants, sur la Covid, sur la Serbie, sur le Kosovo ; l’autre démoralise jusqu’aux mal-pensants, jamais un mot plus haut que l’autre, toujours dans les clous, avec une élégance jamais prise en défaut. Jacques Chambray refait le match.

Contre la barbarie : éloge du point-virgule

Contre la barbarie : éloge du point-virgule

« Je rêve d’un monde où l’on mourrait pour une virgule », disait Cioran. Allez expliquer cela à des émeutiers qui s’interpellent à coups d’onomatopées. La ponctuation est pourtant le cœur même de la respiration – de la phrase, de la pensée, de l’âme. Elle en exprime toutes les nuances, singulièrement ce mystérieux point-virgule.

Biographie : Originaire de Montréal, Jacques Chambray détient une licence en science politique de l’Université de Montréal. Il est l’auteur d’un premier roman, Le Regard fuyant, qui s’apprête à prendre la route de la publication, et qui traite de la puissance de la beauté, de l’importance du patrimoine artistique et de philosophie esthétique. Vous pouvez suivre l’écrivain sur Instagram @jacques_leregardfuyant pour en savoir plus, et pour rester à l’affût de la date de parution du roman.