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Gilles Carasso

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L’étrange victoire de l’Occident

L’étrange victoire de l’Occident

Pourquoi l’influence occidentale dans le monde continue de croître alors même que l’Occident semble en déclin ? D’où vient cette fascination, visible dans les pays de l’Est de l’Europe et jusqu’en Russie ? Pourquoi peinent-ils à lui opposer un modèle économique et culturel autonome ? Ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, Gilles Carasso interroge ce paradoxe qui voit perdurer l’influence métaphysique de l’Occident dans un contexte géopolitique où les BRICS s’affirment de plus en plus.

La présidente de Géorgie Salomé Zourabishvili

Géorgie : entre aspirations européennes et tentation russe

La Géorgie se trouve à un carrefour. Après des élections législatives controversées, le 26 octobre, le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, doit répondre à des accusations d’inféodation à Moscou, tandis qu’il maintient sa volonté d’adhérer à l’UE. Dans un contexte de fortes pressions occidentales, l’opposition, soutenue par la présidente Salomé Zourabishvili, dénonce les dérives d’un gouvernement perçu comme ultra-conservateur et russo-centré. Mais c’est faire peu de cas de la Géorgie d’en bas, fort peu progressiste et souvent nostalgique ; ni non plus d’une économie géorgienne largement dépendante de sa relation à la Russie. Gilles Carasso, qui a dirigé l’Institut français de Géorgie, dresse un état des lieux des tensions qui traversent le pays.

Le président américain Joe Biden (à gauche) écoute le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu alors qu'il se joint à une réunion du cabinet militaire israélien à Tel Aviv le 18 octobre 2023, des batailles entre Israël et le Hamas

Non, Israël n’est pas dirigé par des « néo-cons »

L’article de Daoud Boughezala, « Israël-Liban :les néo-cons, ça ose tout ! », a interpelé Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, qui a pris sa plume pour lui répondre. À ses yeux, la question du néo-conservatisme ne se pose pas en Israël comme elle a pu se poser au Moyen-Orient à travers les guerres d’Irak. C’est autre chose qui se joue. Le débat est lancé. Daoud Boughezala saisira à son tour la balle au bond. Ce n’est pas tant les néo-cons israéliens qu’il pointait que les experts en chambre et les consultants ignorants à l’unanimisme troublant.

Athènes, Berlin, Paris : grandeur et décadence du rituel olympique

Tout a été écrit sur l’arrogance d’une cérémonie inaugurale des Jeux olympiques qui a cru malin de faire bénéficier le monde entier de nos lubies progressistes. En revanche, on n’a prêté que peu d’attention au traitement du rituel olympique. Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, fait le point.

Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cette cérémonie d’ouverture n’en finit pas de susciter des commentaires, les uns outrés, les autres enthousiastes. Vue de l’étranger, elle a été surtout perçue comme un grand moment de vacuité. Le regard de Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie.

Notre dossier « Mourir pour Kiev ». Vers une Troisième Guerre mondiale ?

Notre dossier « Mourir pour Kiev ». Vers une Troisième Guerre mondiale ?

« Nous n’avons pas voulu cela ». Été 1914, printemps 2024… Qui eût cru, le 28 juin 1914, que l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand ouvrirait une déflagration mondiale qui se solderait par près d’une vingtaine de millions de morts ? Peu de gens. Comme l’a montré l’historien Jean-Jacques Becker (1914. Comment les Français sont entrés dans la guerre), tout le monde n’est pas parti la fleur au fusil. La plupart des dirigeants européens ont d’ailleurs pensé éviter l’escalade. Mais tout s’est emballé. Les jeux d’alliance sont devenus des jeux de guerre, les états-majors ont remplacé les chancelleries. Les va-t-en-guerre, qui veulent nous entraîner dans une guerre avec la Russie qui ne menace en rien nos intérêts, feraient bien de ne pas l’oublier. Dans un article aussi riche qu’irréprochablement documenté, Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, énumère toutes les raisons qu’il y a de s’inquiéter. Retrouver notre dossier « Mourir pour Kiev » dans le nouveau numéro d’« Éléments », en kiosques ou sur notre site.

Biographie : Gilles Carasso, né le 15 janvier 1950, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie.