Le magazine des idées

François Bousquet

Articles

Jérôme Sainte-Marie tacle sévèrement Piketty et Cagé

Jérôme Sainte-Marie tacle sévèrement Piketty et Cagé

La dernière livraison d’« Éléments » donne la parole à Jérôme Sainte-Marie. Nul n’était mieux placé que lui pour répondre au livre Julia Cagé et Thomas Piketty, « Une histoire du conflit politique. Élections et inégalités sociales en France, 1789-2022 » (Seuil). À croire même que les auteurs l’ont écrit pour réfuter grossièrement ses analyses sur les deux France, l’élitaire et la populaire, au prix d’inexactitudes, d’indicateurs contestables et de biais statistiques tordus. Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, le reçoit pour évoquer avec François Bousquet l’interview qu’il nous a donnée. L’occasion d’une mise au point.

Mort de Henry Kissinger : un réaliste au pays des idéalistes

Mort de Henry Kissinger : un réaliste au pays des idéalistes

1923-2023 : Henry Kissinger fut un homme-siècle. Il restera comme celui qui dirigea la diplomatie américaine sous Richard Nixon – avec qui il forma un duo aussi paradoxal qu’indissociable : « Nixinger » – et Gerald Ford. Au pays du messianisme puritain, il fait figure de corps étranger. Sa finesse, son brio intellectuel, son cynisme juraient sur le tableau d’une Amérique tragiquement impériale, évoquant bien plutôt le conservatisme des chancelleries de l’Ancien Régime. À l’heure de la montée aux extrêmes au Proche-Orient, Israéliens et Palestiniens seraient bien inspirés de se souvenir de ses leçons de diplomatie « réaliste ».

Dikkenek

« Éducation minimum » de Florac/Saint Céran : « La culture générale, c’est la culture commune »

Le niveau éducatif baisse et la culture générale s’en ressent, surtout dans les nouvelles générations qui cartonnent à Super Mario, mais sous-performent en orthographe et en chronologie. « Éducation minimum » (Magnus) a été écrit pour elles. Textes mordants d’Arnaud Florac et dessins ciselés de Romée de Saint Céran. C’est une session de rattrapage pour parfaire sa connaissance de l’histoire de France, ses mœurs, son caractère, ses icônes. Un manuel de tenue et de savoir-vivre qui surclasse les leçons de Nadine de Rothschild et de Stéphane Bern.

Vaincre la sensiblerie pour sauver la civilisation

Vaincre la sensiblerie pour sauver la civilisation

Chaque mercredi, « Éléments », avec François Bousquet, est partenaire de Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, animée par Corentin Perrigny. Aujourd’hui, ils reçoivent Julien Rochedy, auteur de « Surhommes et sous-hommes, valeur et destin de l’homme », aux éditions Hétairie. Derrière ce titre provocateur, une analyse implacable de la dégénérescence de l’homme, déculturé, abêti, et physiquement empoisonné, et l’ébauche d’une alternative à la catastrophe : la bio-civilisation.

Bernard Lugan dans son bureau : Renouer avec l’esprit des mousquetaires

Renouer avec l’esprit des mousquetaires

TV libertés propose un nouvel épisode des « Orages de papier » durant lequel François Bousquet interroge Bernard Lugan sur l’intérêt et le sens du duel dans une société hyper-judiciarisée où les tribunaux ne parviennent pourtant pas à endiguer le flot de diffamations et d’invectives déversé par les folliculaires d’un journalisme de caniveau. Rétablir le duel pour restaurer la civilisation ?

Peut-on vaincre le terrorisme islamiste ?

Peut-on vaincre le terrorisme islamiste ?

Chaque mercredi, « Éléments », avec François Bousquet, est partenaire de Ligne droite, la matinale de Baudouin Wisselmann, sur Radio Courtoisie. Aujourd’hui, ils reçoivent Jacques Baud, ancien colonel de l’armée suisse et auteur de « Vaincre le terrorisme djihadiste » aux éditions Max Milo. Malgré les grandes discours de nos gouvernants et des opérations policières surmédiatisées, le terrorisme islamiste ne cesse de frapper et de prendre de l’ampleur. Est-ce une fatalité ? Les moyens mis en œuvre face à lui sont-ils adaptés ? Comprenons-nous la réalité et les spécificités du phénomène ? Un sujet brûlant enfin traité avec calme, mesure et sérieux, au-delà des passions partisanes et des hystéries émotionnelles.

Réconcilier les sexes pour refaire société

Réconcilier les sexes pour refaire société

Chaque mercredi, « Éléments », avec François Bousquet, est partenaire de Ligne droite, la matinale de Baudouin Wisselmann, sur Radio Courtoisie. Aujourd’hui, ils reçoivent Laurent Obertone qui vient de publier, aux éditions Magnus, un nouveau brûlot, Raisonnablement sexiste, consacré cette fois aux relations hommes-femmes, sujet ô combien sensible à l’heure de la théorie du genre, du « féminisme » punitif et du « masculinisme » caricatural. Quand un « ouvrage de bon père de famille » devient un texte révolutionnaire tant notre monde a perdu le plus minimal sens commun.

Lancement d’« Épopée » : la renaissance culturelle à l’ère numérique

Lancement d’« Épopée » : la renaissance culturelle à l’ère numérique

Dans un paysage médiatique en constante évolution, une nouvelle initiative se démarque. Rencontre avec Romain Maréchal, fondateur d’« Épopée », la plateforme de vidéo à la demande française qui aspire à combiner héritage culturel et innovation technologique. Plongez au cœur d’une ambition : faire rayonner la culture française à travers le divertissement.

« Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche ! »

« Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche ! »

En introduction du grand colloque organisé pour fêter les 50 ans de la revue « Éléments », François Bousquet, son rédacteur en chef, Alain de Benoist, philosophe et essayiste, et Gaël Bustier, docteur en sciences politiques, ont débattu de la persistance ou de l’obsolescence du clivage droite/gauche. Fortement remis en cause par l’irruption du « populisme » et la dichotomie de plus en plus marquée entre le peuple et les élites, ce clivage traditionnel n’en reste-t-il pas moins structurant, au moins symboliquement, pour nombre de français ? Place à la disputatio…

Chaque mercredi, « Éléments », avec François Bousquet, est partenaire de Ligne droite, la matinale de Baudouin Wisselmann, sur Radio Courtoisie. Aujourd’hui, ils reçoivent Georges Fenech qui publie « L’ensauvagement de la France, La responsabilité des juges et des politiques » (éditions du Rocher). Un état des lieux accablant de la délinquance en France qui retrace cinquante ans de renoncement. Tous les voyants dans le rouge. Le rouge, c’est aussi la couleur du Syndicat de la magistrature, que Georges Fenech rhabille pour l’hiver

Georges Fenech : « Pour en finir avec le Syndicat de la magistrature »

Chaque mercredi, « Éléments », avec François Bousquet, est partenaire de Ligne droite, la matinale de Baudouin Wisselmann, sur Radio Courtoisie. Aujourd’hui, ils reçoivent Georges Fenech qui publie « L’ensauvagement de la France, La responsabilité des juges et des politiques » (éditions du Rocher). Un état des lieux accablant de la délinquance en France qui retrace cinquante ans de renoncement. Tous les voyants dans le rouge. Le rouge, c’est aussi la couleur du Syndicat de la magistrature, que Georges Fenech rhabille pour l’hiver.

Olivier Aubert : « L’affiche de Mitterrand en 1981, avec son village et son clocher, c’était au départ une affiche de Pétain »

Olivier Aubert : « L’affiche de Mitterrand en 1981, avec son village et son clocher, c’était au départ une affiche de Pétain »

« Zéro tracas, zéro bla-bla » (MMA), c’est lui. « Reviens Léon, j’ai les même à la maison ! » ou Don Patillo (Panzani), c’est lui aussi. Comme « le bon sens près de chez vous » (Crédit agricole) et quantité d’autres publicités. Cofondateur d’Euro RSCG Aubert Bonnet (aujourd’hui Havas Worldwide), puis d’Aubert Storch, le publicitaire Olivier Aubert raconte au média « Tocsin », animé par Clémence Houdiakova, avec François Bousquet, l’âge d’or de la publicité quand elle n’était pas woke, mais sollicitait les codes de la culture populaire. Cerise sur la gâteau, Olivier Aubert nous livre la véritable histoire de l’affiche de campagne de François Mitterrand, « La force tranquille », dans un village de la France profonde. Cette histoire était jusqu’ici incomplète. Car on ignore que le modèle de l’affiche, avec son petit village et son clocher de la Nièvre, un peu trafiqué par les communicants laïcards (la croix a disparu), n’était rien d’autre qu’une vieille affiche du temps de l’Occupation, représentant un même village, mais ce n’était pas le visage de Mitterrand qui apparaissait, c’était celui de… Philippe Pétain. Quelle ironie ! Consciemment ou inconsciemment, Mitterrand renouait-il avec son vichysme initial ?

Biographie : Né en 1968, après des études de lettres, il a été éditeur-gérant à L’Âge d’Homme. Journaliste à Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde et la revue Éléments. Depuis 2015, il est devenu rédacteur en chef de la revue Éléments. Il est par ailleurs directeur de la Nouvelle Librairie.
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