Le magazine des idées

François Bousquet

Articles

Frédéric Rouvillois signe un polar qui se déguste comme un cognac 20 ans d’âge

« Un assassin est mon maître », disait Montherlant. Frédéric Rouvillois s’en est-il souvenu quand il a rédigé « Un mauvais maître » ? L’action se déroule dans le saint des saints universitaires, parmi des professeurs de haut vol et des agrégés de droit triés sur le volet. Le dernier endroit où on irait chercher des assassins. C’est pourtant là que l’auteur, qui connaît son sujet pour enseigner le droit à Paris Descartes, a situé l’intrigue d’un polar qui sent le cuir des vieilles reliures et se déguste comme une boisson précieuse en n’oubliant pas que celles-ci font les poisons les plus raffinés. Pour être juriste, on n’en est pas moins homme pourrait en être la morale.

Pourquoi la littérature ? Lisez Dandrieu

Le rédacteur en chef des pages Culture de Valeurs actuelles publie aux Éditions de L’Homme Nouveau, 21 portraits d’écrivains : La confrérie des intranquilles. Dévoreurs de livres, jetez-vous dessus – immodérément !

Polochon et le lutin. Le monde enchanté de Lydéric Landry

On avait découvert Lydéric Landry dans L’essuie-main de l’empereur, qui nous faisait entrer par l’escalier de service dans le palais des Césars, à Rome. Une merveille de fantaisie. Avec son dernier-né, Polochon et le lutin, il fait entrer la jeune Xila – et le lecteur par là même – dans le monde des lutins des bois. Un conte de Noël et des quatre saisons, peuplé de farfadets et de (re)trouvailles heureuses, écrit pour les enfants (à partir de 8 ans). Rencontre.

Le Grand Remplacement en chiffres. Chronique d’une mort annoncée ?

Dans L’invasion de l’Europe, Les chiffres du Grand Remplacement, qui vient de paraître aux Éditions Via Romana, Jean-Yves Le Gallou et Polémia dressent le bilan comptable de l’immigration en Europe. Un livre de données brutes, qui articule chiffres et faits, pays par pays, préfacé et postfacé par l’auteur de l’indispensable Manuel de lutte contre la diabolisation. À lire en se rappelant que le Grand Remplacement est, au dire des médias centraux, une « théorie complotiste ». Hahaha !

Jean-François Gautier, un savoir universel contre l’universalisme

Décédé dimanche 6 décembre d’une longue et cruelle maladie, Jean-François Gautier était l’une des voix les plus puissantes et les plus secrètes de notre temps. Sa disparition laisse un vide, dans sa famille bien sûr, dans la nôtre, celle de la Nouvelle Droite, d’Éléments, de l’Institut Iliade. Il en était la colonne dorique. Adieu Jean-François !

« J’étais au procès de Renaud Camus, l’ambiance n’était pas vraiment Charlie »

Quatre mois de prison avec sursis requis contre Renaud Camus. Voilà le prix de la liberté d’expression en France ! L’objet du délit ? Un tweet de 280 caractères, génial il est vrai. « Une boîte de préservatifs offerte en Afrique c’est trois noyés en moins en Méditerranée, cent mille euros d’économie pour la Caf, deux cellules de prison libérées et trois centimètres de banquise préservés. » On n’embastille plus Voltaire ? Détrompez-vous.

Olé, olé, olé, Diego Maradona

Le roi du ballon rond s’en est allé. Il avait trop de talent pour ne pas se brûler les ailes. Il lui aura suffi de marquer des buts d’extraterrestre, beaux comme des entrechats de danseur étoile exécutés par un chérubin potelé, pour entrer à tout jamais dans le panthéon de la culture populaire. Il n’y a que le ballon qui ne se salit pas, disait-il. Pas plus que lui ! Adieu Diego de notre jeunesse !

« Shakespeare, un Européen éminent. » L’analyse limpide d’Henri Suhamy

Lire ou ne pas lire Shakespeare ? Le lire évidemment, plus que jamais. À ceux qui en douteraient, on ne saurait trop conseiller la lecture du dernier paru des « Longue mémoire » de l’Institut Iliade : Shakespeare et l’Europe. Son auteur, Henri Suhamy, professeur des universités, connaît son sujet sur le bout des doigts, mais jamais son érudition n’alourdit la lecture. Au contraire, elle lui permet de révéler avec plus d’aisance encore toutes les facettes du dramaturge et du poète. Un bonheur de lecture.

« Moi, Yann Barthès, auxiliaire de justice à Nuremberg ». La nazification au Quotidien

Avez-vous déjà giflé un mort, lançait le jeune Aragon ? À quoi bon ! Mieux vaut gifler la morgue des cons. Celle de Yann Barthès, petit marquis poudré, est inépuisable. Il en est tout bouffi, confit, farci. Du haut de son mètre 68, il passe son temps à se hausser du col pour tutoyer les grands, qu’il rabaisse à son niveau – le caniveau. Le nabot joue au cabot, un classique de la physionomie des attitudes.

Twitter m’a tuer ! La censure en un clic

Twitter a la censure sélective. Les égorgeurs comme Abdoullakh Anzarov y sévissent apparemment en toute impunité, mais les dissidents pacifiques y sont impitoyablement traqués. Deux poids, deux mesures. Qu’on en juge ! Le compte Twitter de la Nouvelle Librairie : suspendu. Celui de l’Observatoire du journalisme aussi ; celui de l’Institut de formation politique aussi. Coup sur coup. Vive la liberté d’inexpression !

« Je m’en fous de la République »

« La République attaquée », « le visage de la République », « la République décapitée », « les valeurs républicaines »… Quelle litanie ! On finirait par en avoir la nausée !

Biographie : Né en 1968, après des études de lettres, il a été éditeur-gérant à L’Âge d’Homme. Journaliste à Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde et la revue Éléments. Depuis 2015, il est devenu rédacteur en chef de la revue Éléments. Il est par ailleurs directeur de la Nouvelle Librairie.
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