Le magazine des idées

François Bousquet

Articles

jean-claude van damme

Pourquoi je vote Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau, c’est le Jean-Claude Van Damme de l’écologie. Dans une autre vie, elle a rencontré le mal absolu : le mâle blanc. Depuis, elle ne cesse de le déconstruire et de l’exorciser.

Badinter

Les Badinter, la gauche anti-bling bling (6/9)

Robert et Élisabeth cultivent la discrétion. Avec eux, s’éteignent les derniers feux de la gauche des Lumières. Leur seul problème, c’est qu’ils n’ont jamais vu le peuple. Ils en parlent comme s’ils étaient des fermiers généraux, mais nous ne sommes plus au XVIIIe siècle.

Bernard Lugan en mai 68

Bernard Lugan sans filtre

Mai 1968 ? Qui a parlé de la chienlit ? En ce temps-là, les idées étaient courtes et les cheveux longs. Les étudiants chahutaient les professeurs et occupaient

Pierre Bergé

Pierre Bergé, le milliardaire rose (5/9)

Il y avait le milliardaire rouge, Jean-Baptiste Doumeng, il y a eu le milliardaire rose : Pierre Bergé, amant et pygmalion d’Yves Saint Laurent. À eux deux, ils furent un peu nos Liz Taylor et Richard Burton. Mariés, divorcés, rabibochés.

Jack Lang

Jack Lang le Mirifique (4/9)

Jack Lang est immortel, même si son Institut à lui n’est pas logé quai de Conti, sous la Coupole. Jamais la France n’eut un pareil ministre, le grand Mamamouchi de la Culture. Cultissime et cucultissime.

Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn, cherchez les femmes ! (3/9)

Il se voyait déjà sur le trône du roi de France. Anne Sinclair, sa femme, avait tout prévu, les tableaux de maître qu’elle accrocherait à l’Élysée, la couleur des rideaux. Patatras ! Un an avant la présidentielle de 2012, qu’il devait gagner, DSK est pris la main dans la culotte.

Laurent Fabius

Brève histoire de la gauche caviar (1/9)

Bling-bling et rose fluo, la gauche Netflix a depuis longtemps abandonné la gestion des pauvres à Marine Le Pen et à Patrick Sébastien. Elle, elle s’occupe des minorités et de ses intérêts. Le peuple est mort, vive les « people ».

jean edern hallier

Recherche polémistes désespérément (5/5)

Stupide XIXe siècle, s’écriait Léon Daudet. Que n’a-t-il connu l’insipide XXIe siècle ? Triste époque que celle sans pamphlétaires. C’est la nôtre pourtant. Courage, fuyons !

Lucien Rebatet

Les grands lions de la chrétienté (4/5)

Les écrivains catholiques ne furent pas tous des agneaux. Sous la toison de laine, se cachaient parfois de grands fauves, généreux et puissants, aux canines acérées, prêts à mettre en pièces le coquin et le Malin. Sans pitié, mais pas sans piété.

Illusions perdues

Génie des gros, férocité des secs (3/5)

Le pamphlet, c’est une question d’hormones, de gènes et de kilos. Il y a les poids coqs, les poids plumes, les poids moyens, les poids lourds et les toutes catégories. Il est grand temps d’ouvrir une chaire de physiologie du pamphlet – réservée aux seuls boxeurs.

Charles Maurras et Léon Daudet - fête de Jeanne d'Arc

Royauté de la droite, misère de la gauche (2/5)

Les révolutionnaires de 1789 furent des polémistes au petit pied, pour la plupart auxiliaires de police. C’est à droite et dans les rangs de la contre-révolution que l’on trouve les plus grands noms de la polémique. Question de tempérament. Et de pointure de chaussures. Quand on chausse large, c’est plus facile de botter les fesses.

Biographie : Né en 1968, après des études de lettres, il a été éditeur-gérant à L’Âge d’Homme. Journaliste à Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde et la revue Éléments. Depuis 2015, il est devenu rédacteur en chef de la revue Éléments. Il est par ailleurs directeur de la Nouvelle Librairie.
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