Pourquoi je vote Sandrine Rousseau
Sandrine Rousseau, c’est le Jean-Claude Van Damme de l’écologie. Dans une autre vie, elle a rencontré le mal absolu : le mâle blanc. Depuis, elle ne cesse de le déconstruire et de l’exorciser.
Accueil > Archives pour François Bousquet > Page 10
Sandrine Rousseau, c’est le Jean-Claude Van Damme de l’écologie. Dans une autre vie, elle a rencontré le mal absolu : le mâle blanc. Depuis, elle ne cesse de le déconstruire et de l’exorciser.
Robert et Élisabeth cultivent la discrétion. Avec eux, s’éteignent les derniers feux de la gauche des Lumières. Leur seul problème, c’est qu’ils n’ont jamais vu le peuple. Ils en parlent comme s’ils étaient des fermiers généraux, mais nous ne sommes plus au XVIIIe siècle.
Mai 1968 ? Qui a parlé de la chienlit ? En ce temps-là, les idées étaient courtes et les cheveux longs. Les étudiants chahutaient les professeurs et occupaient
Il y avait le milliardaire rouge, Jean-Baptiste Doumeng, il y a eu le milliardaire rose : Pierre Bergé, amant et pygmalion d’Yves Saint Laurent. À eux deux, ils furent un peu nos Liz Taylor et Richard Burton. Mariés, divorcés, rabibochés.
Jack Lang est immortel, même si son Institut à lui n’est pas logé quai de Conti, sous la Coupole. Jamais la France n’eut un pareil ministre, le grand Mamamouchi de la Culture. Cultissime et cucultissime.
Il se voyait déjà sur le trône du roi de France. Anne Sinclair, sa femme, avait tout prévu, les tableaux de maître qu’elle accrocherait à l’Élysée, la couleur des rideaux. Patatras ! Un an avant la présidentielle de 2012, qu’il devait gagner, DSK est pris la main dans la culotte.
Il y a un mystère BHL. Comment expliquer la toute-puissance médiatique du personnage au regard de sa nullité philosophique indépassable, lui qui rappelle si furieusement le Rienologue décrit
Bling-bling et rose fluo, la gauche Netflix a depuis longtemps abandonné la gestion des pauvres à Marine Le Pen et à Patrick Sébastien. Elle, elle s’occupe des minorités et de ses intérêts. Le peuple est mort, vive les « people ».
Stupide XIXe siècle, s’écriait Léon Daudet. Que n’a-t-il connu l’insipide XXIe siècle ? Triste époque que celle sans pamphlétaires. C’est la nôtre pourtant. Courage, fuyons !
Les écrivains catholiques ne furent pas tous des agneaux. Sous la toison de laine, se cachaient parfois de grands fauves, généreux et puissants, aux canines acérées, prêts à mettre en pièces le coquin et le Malin. Sans pitié, mais pas sans piété.
Le pamphlet, c’est une question d’hormones, de gènes et de kilos. Il y a les poids coqs, les poids plumes, les poids moyens, les poids lourds et les toutes catégories. Il est grand temps d’ouvrir une chaire de physiologie du pamphlet – réservée aux seuls boxeurs.
Les révolutionnaires de 1789 furent des polémistes au petit pied, pour la plupart auxiliaires de police. C’est à droite et dans les rangs de la contre-révolution que l’on trouve les plus grands noms de la polémique. Question de tempérament. Et de pointure de chaussures. Quand on chausse large, c’est plus facile de botter les fesses.