Le magazine des idées

François Bousquet

Articles

« Être Charlie » est devenu une injonction inquisitoriale !

« Être Charlie » est devenu une injonction inquisitoriale !

Dans cette édition de la matinale de « Frontières » François Bousquet, directeur de la rédaction de la revue Éléments, et Rémi Tell, journaliste et écrivain, commentent l’actualité et reviennent notamment sur la commémoration du dixième anniversaire de l’attentat islamiste ayant frappé « Charlie Hebdo ». Pour eux, la légitime indignation suscitée par ce massacre ne doit pas conduire à la célébration obligatoire d’un journal porteur d’un corpus idéologique des plus discutables, entre humour scatologique anti-religieux, nihilisme et détestation du « beauf » français. Surtout en un temps où les prétendus « Charlie » multiplient les attaques contre la liberté d’expression de tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions et leur vision du monde.

Quand l’antiracisme mène à la négation des crimes

Quand l’antiracisme mène à la négation des crimes

Dans ce nouveau numéro de « Ligne Droite », sur Radio Courtoisie, Liselotte Dutreuil interroge François Bousquet, directeur de la rédaction de la revue Éléments, et Philippe Prigent, avocat, à propos de la terrible affaire de viols de masse commis en Angleterre par des gangs pakistanais. Un système de criminalité sexuelle organisée, clanique, comptant des milliers de victimes essentiellement issues du prolétariat blanc, que médias et politiques ont tenté de cacher puis de minimiser au nom d’une idéologie « antiraciste » dévoyée, masochiste et mortifère.

De l’État-nation à l’État-civilisation : une révolution géopolitique en marche. Une analyse de Gérard Dussouy (2/2)

Dans un essai passionnant, Gérard Dussouy explore le passage d’une mondialisation libérale à une mondialité pluriverselle, où les spécificités culturelles et civilisationnelles reviennent au premier plan. Ainsi fonctionne, ainsi raisonne l’État-civilisation, un modèle dans lequel, à rebours de l’État-nation westphalien, les notions de puissance et d’identité culturelle s’entremêlent de manière indissociable. Inscrits dans le temps long, ces États-civilisations témoignent de la résilience des identités culturelles face aux dérives universalistes de l’Occident. Il serait temps que l’Europe le comprenne si elle veut jouer un rôle dans le nouvel équilibre global en train de se construire. Second volet de notre entretien exceptionnel.

De l’État-nation à l’État-civilisation : une révolution géopolitique en marche. Une analyse de Gérard Dussouy (1/2)

De l’État-nation à l’État-civilisation : une révolution géopolitique en marche. Une analyse de Gérard Dussouy (1/2)

Dans un essai passionnant, Gérard Dussouy explore le passage d’une mondialisation libérale à une mondialité pluriverselle, où les spécificités culturelles et civilisationnelles reviennent au premier plan. Ainsi fonctionne, ainsi raisonne l’État-civilisation, un modèle dans lequel, à rebours de l’État-nation westphalien, les notions de puissance et d’identité culturelle s’entremêlent de manière indissociable. Inscrits dans le temps long, ces États-civilisations témoignent de la résilience des identités culturelles face aux dérives universalistes de l’Occident. Il serait temps que l’Europe le comprenne si elle veut jouer un rôle dans le nouvel équilibre global en train de se construire. Premier volet de notre entretien exceptionnel.

Jean-Marie Le Pen est mort : « Je suis un national-libertaire », nous confiait-il

Jean-Marie Le Pen est mort : « Je suis un national-libertaire », nous confiait-il

Jean-Marie Le Pen nous a quittés. Il avait l’habitude de dire : « Je cours après ma mort sans réussir à la rattraper. » Elle l’a rattrapé. À 96 ans, c’est un chapitre de notre histoire qui se referme. C’est comme si avec lui s’éteignaient les derniers feux du XXe siècle, qu’il avait contribué à façonner et à prolonger. Tout en granit, le Menhir semblait indestructible, gravé dans l’imaginaire collectif français. Chacun connaissait son nom. Qu’on l’admire ou qu’on le déteste, il est impossible de nier le rôle qu’il a joué en façonnant le paysage politique durant plus d’un demi-siècle. Marginalisé autant que caricaturé, il a pourtant été le catalyseur d’un basculement politique dont le Rassemblement national recueille aujourd’hui les fruits. S’il n’a jamais accédé au pouvoir, ses idées sont au centre des débats. Il était facile de le dénigrer en s’abritant derrière un antifascisme commode. La vérité, c’est qu’il fut largement visionnaire. On pourrait même se demander s’il n’aurait pas pu reprendre, à sa manière, les mots de son ancien adversaire, le général de Gaulle : « Tout le monde est, a été ou sera lepéniste. » À l’occasion de la sortie du premier tome de ses mémoires, « Fils de la nation », « Éléments » s’était longuement entretenu avec lui, à Montretout, où il continuait de donner ses rendez-vous. Ce qui nous avait alors frappé, c’est qu’il était et demeurait un homme de grande et vieille culture, n’en déplaise aux grincheux (ce qu’étaient du reste les hommes politiques de l’ancien temps). C’est sur ce terrain que nous avions choisi de nous aventurer avec lui : la littérature, la poésie, le cinéma, la chanson. Loin des clichés. L’exercice ne lui avait pas déplu, à nous non plus. « Cela me change de la politique ! » nous avait-il confié.

L’horreur a – enfin – un visage, celui du gang de violeurs de Huddersfield, dans le Nord de l’Angleterre ! Longtemps, les autorités ont refusé de le montrer. Le militant Tommy Robinson a même été condamné à la prison ferme pour avoir osé filmer ces violeurs lors de leur procès.

Si tu n’es pas voilée, tu seras violée ! Un million de vies brisées en Angleterre

Cette enquête remonte à 2020, mais elle reste d’une actualité tragique, malheureusement. C’est l’une des premières, sinon la première en France, qui aborde le phénomène des viols collectifs dans leur globalité, révélant un sexocide d’une ampleur sidérante. Derrière les affaires isolées qui ont parfois percé le mur du silence, se dessine un tableau glaçant : des dizaines de milliers de jeunes filles de la classe ouvrière blanche britannique, sacrifiées dans l’indifférence complice d’un système tétanisé par la peur d’être accusé de racisme et d’islamophobie. La police, les éducateurs, les médias et les politiques ont contribué, par omission et par lâcheté, à maintenir cette impunité. Sarah Champion, députée travailliste, estime qu’un million de victimes pourraient être concernées, une estimation qui souligne l’ampleur industrielle de ces crimes. Notre enquête explore sans détour les mécanismes qui ont permis cette horreur : silence honteux des responsables, renversement des rôles et rhétorique antiraciste détournée pour exonérer les bourreaux qui ne pouvaient être que de gentils musulmans victimes de discrimination. Enfin, ce que révèle notre enquête, c’est que ce massacre des Innocentes n’a pas seulement été toléré, mais facilité par un silence organisé. Comme dans le cas de la « banalité du mal » étudiée par Hannah Arendt, la chaîne de responsabilité est globale. Ce sont les élites britanniques dans leur ensemble qui en sont les premières coupables. Elles doivent répondre aujourd’hui de leur déni complice.

Louis Sarkozy

« L’héritage ethnique ne peut être oublié dans la définition de l’identité française »

Pour cette nouvelle matinale de Radio Courtoisie, Liselotte Dutreuil interroge François Bousquet, directeur de la rédaction de la revue Éléments, et Antoine Dresse, contributeur de la même revue et animateur de la chaîne de philosophie Ego Non, sur la question de l’identité française et des débats qu’elle suscite, notamment après les déclarations « assimilationnistes » de Louis Sarkozy, digne fils de son père et nouvelle coqueluche des médias et d’une partie de la « droite ».

« A la croisée des chemins, le Rassemblement National doit prendre des risques ! »

« À la croisée des chemins, le Rassemblement National doit prendre des risques ! »

Ça y est, c’est fait, le gouvernement de Michel Barnier est tombé, le RN l’a fait choir en votant la motion de censure déposée par LFI, déclenchant une nouvelle crise politique à l’issue des plus incertaines. Pour tenter d’éclairer ce moment politique presque inédit sous la Ve République, l’équipe de la matinale de la revue « Frontières » reçoit François Bousquet, directeur de la rédaction du magazine « Éléments ».

La destruction du Logos par Derrida, Levinas et Sartre

La destruction du Logos par Derrida, Levinas et Sartre

Il ne faut pas se contenter de lire les articles de Pierre Le Vigan sur le site d’« Éléments », il faut lire ses livres. Son dernier né, « Les Démons de la déconstruction », se lit comme une nouvelle histoire du nihilisme. Derrida, Levinas, Sartre en égrènent les chapitres comme autant de cercles infernaux.

Quel avenir pour les « droites nationales » ?

Quel avenir pour les « droites nationales » ?

« L’union des droites » est-elle possible et souhaitable ? Le conservatisme libéral et le populisme social peuvent-ils s’entendre et s’unir pour atteindre le pouvoir sans que l’un soit phagocyté par l’autre ? Une nouvelle personnalité politique peut-elle surgir et bousculer le jeu électoral comme Emmanuel Macron le fît en son temps ?
Pour la « Matinale de Frontières », François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments, et Stanislas Rigault, président de Génération Z, débattent de l’avenir de la droite nationale et de ses différentes composantes.

Notre dossier-choc : « Salam aleykoum » la guerre civile ?

Notre dossier-choc : « Salam aleykoum » la guerre civile ?

La guerre civile est dans l’air, comme une odeur de poudre qui traîne. Son champ sémantique envahit peu à peu l’espace public. « Guerre civile larvée » (Gilles Kepel), « guérilla » (Laurent Obertone) et dix autres avertissements du même tonneau : Elon Musk, Boualem Sansal, Kamel Daoud… Dès lors, un grand dossier dans « Éléments » s’imposait. En commençant par le commencement (chronologiquement du moins) : les émeutes, cet été, au Royaume-Uni, qui ont fourni le prétexte à ce vaste tour d’horizon des périls : en Angleterre bien sûr, mais aussi aux États-Unis et en France (banlieues, islamisme, extrême gauche et Nouvelle-Calédonie)… Sommes-nous, ou pas, dans une configuration d’avant-guerre civile ? Telle est la question. Nous y répondons dans un dossier exceptionnel de 23 pages.

Où finit l’Europe ? Où commence l’Occident ? (3/3)

Où finit l’Europe ? Où commence l’Occident ? (3/3)

Où s’achève l’Europe, où commence l’Occident ? C’est l’une des questions abordées dans le premier numéro du « Cahier d’études pour une pensée européenne » (La Nouvelle Librairie), la revue du Pôle Études de l’Institut Iliade. Nous avons interrogé l’universitaire Walter Aubrig, l’un des deux co-auteurs de l’étude intitulée « Européens hors d’Europe. Où en sommes-nous de l’Occident ? », pour dénouer cette question épineuse. À retrouver également dans le dernier numéro d’« Éléments » actuellement en kiosques.

Biographie : Né en 1968, après des études de lettres, il a été éditeur-gérant à L’Âge d’Homme. Journaliste à Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde et la revue Éléments. Depuis 2015, il est devenu rédacteur en chef de la revue Éléments. Il est par ailleurs directeur de la Nouvelle Librairie.
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