Le magazine des idées

François Bousquet

Articles

Notre dossier-choc : « Salam aleykoum » la guerre civile ?

Notre dossier-choc : « Salam aleykoum » la guerre civile ?

La guerre civile est dans l’air, comme une odeur de poudre qui traîne. Son champ sémantique envahit peu à peu l’espace public. « Guerre civile larvée » (Gilles Kepel), « guérilla » (Laurent Obertone) et dix autres avertissements du même tonneau : Elon Musk, Boualem Sansal, Kamel Daoud… Dès lors, un grand dossier dans « Éléments » s’imposait. En commençant par le commencement (chronologiquement du moins) : les émeutes, cet été, au Royaume-Uni, qui ont fourni le prétexte à ce vaste tour d’horizon des périls : en Angleterre bien sûr, mais aussi aux États-Unis et en France (banlieues, islamisme, extrême gauche et Nouvelle-Calédonie)… Sommes-nous, ou pas, dans une configuration d’avant-guerre civile ? Telle est la question. Nous y répondons dans un dossier exceptionnel de 23 pages.

Où finit l’Europe ? Où commence l’Occident ? (3/3)

Où finit l’Europe ? Où commence l’Occident ? (3/3)

Où s’achève l’Europe, où commence l’Occident ? C’est l’une des questions abordées dans le premier numéro du « Cahier d’études pour une pensée européenne » (La Nouvelle Librairie), la revue du Pôle Études de l’Institut Iliade. Nous avons interrogé l’universitaire Walter Aubrig, l’un des deux co-auteurs de l’étude intitulée « Européens hors d’Europe. Où en sommes-nous de l’Occident ? », pour dénouer cette question épineuse. À retrouver également dans le dernier numéro d’« Éléments » actuellement en kiosques.

Quelles frontières pour l’Europe ? (2/3)

Quelles frontières pour l’Europe ? (2/3)

Où situer l’Europe, non pas seulement dans le temps, mais aussi dans l’espace ; non pas seulement dans l’histoire, mais dans la géographie ; non pas seulement dans la politique, mais aussi dans ses caractéristiques culturelles, linguistiques, paysagères, etc. ? Vaste et complexe question à laquelle s’attelle l’universitaire Olivier Eichenlaub dans un article exceptionnellement étoffé « Frontières en Europe, frontières de l’Europe ». À lire dans le premier numéro du « Cahier d’études pour une pensée européenne » (La Nouvelle Librairie), la revue du Pôle Études de l’Institut Iliade. À retrouver également dans le dernier numéro d’« Éléments » actuellement en kiosques.

Quelles langues pour l’Europe ? (1/3)

Quelles langues pour l’Europe ? (1/3)

On connaît la blague d’Henry Kissinger, l’ancien secrétaire d’État de Nixon et de Gerald Ford : « L’Europe, quel numéro de téléphone ? » Il aurait pu ajouter : « L’Europe, quelle langue ? » C’est la matière d’un riche article qu’Armand Berger, déjà auteur « Tolkien, l’Europe et la tradition », consacre aux « réalités linguistiques de l’Europe » dans la première livraison du « Cahier d’études pour une pensée européenne » (La Nouvelle Librairie), la revue du Pôle Études de l’Institut Iliade, qui tient toutes ses promesses. À retrouver également dans le dernier numéro d’« Éléments » actuellement en kiosques.

Le sport raconté par les écrivains

Le sport raconté par les écrivains

Le sport est tellement associé à l’image qu’on en vient à oublier qu’il a d’abord été célébré par les écrivains, « de Homère à Blondin », comme le sous-titre l’anthologie littéraire du sport parue dans la collection Bouquins, sous la plume de Denis Gombert, qui nous régale par son érudition, sa curiosité, ses découvertes. C’est le livre de l’été, ou plutôt les livres, tant il réunit quelque cent soixante textes : les classiques du sport et quantité de trouvailles et de petits bijoux. Lisez cette anthologie entre deux épreuves olympiques. Elle est sortie à point nommé pour nous faire oublier les commentaires de dinde de Léa Salamé et les blagounettes à se taper la tête contre une table de ping-pong de Paul de Saint Sernin. Ce sont les écrivains, pas les clowns, qui, depuis 3 000 ans, font vivre les dieux de l’Olympe et l’or des Olympiades. Denis Gombert en a recueilli le nectar.

Néron-Macron-Boucheron : l’or, l’argent et le bronze olympiques

Néron-Macron-Boucheron : l’or, l’argent et le bronze olympiques

Pour une fois, Olivier Faure a été bien inspiré : « On attendait Jupiter, on a eu Néron. » Victor Hugo n’eut pas mieux dit. Néron-Macron-Boucheron ? Jamais la comparaison ne s’est autant imposée que ces jours-ci. Lisant cette merveille d’anthologie littéraire consacrée au sport, récemment parue dans la collection Bouquins sous la plume de Denis Gombert, je tombe sur un passage de la « Vie des douze Césars » où Suétone retrace l’« épopée » olympique de Néron à l’Olympiade de l’an 67, inondant la Grèce d’une pluie d’or, de colifichets et de promesses sans lendemain. Quasi du Macron.

Itinéraire d’un homme libre

Itinéraire d’un homme libre

Sur TV Libertés, Paul-Marie Coûteaux poursuit ses conversations au long cours avec les principales personnalités de la « droite » contemporaine, au sens le plus large du terme. Cette fois, c’est notre respecté et néanmoins bien aimé rédacteur en chef qui évoque avec lui son parcours personnel, intellectuel et politique, parsemé de rencontres marquantes et de lectures fondamentales.

La politesse, fondement de la civilisation

La politesse, fondement de la civilisation

Pour ce nouvel opus de l’émission « Orages de papier », François Bouquet reçoit l’écrivain, historien des idées et juriste Frédéric Rouvillois pour évoquer son dernier ouvrage « Politesse et politique », paru aux éditions du Cerf. Socle de la vie sociale, la politesse est aujourd’hui bien malmenée et « ringardisée », notamment au nom d’un « égalitarisme » obsessionnel et putassier. Et si, tout au contraire, le véritable « vivre-ensemble » passait par un retour aux règles classiques de la courtoisie et des bonnes manières ?

Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Il était le sel de la terre. Plus qu’un ami : un frère. Son nom n’apparaissait pas dans l’« ours » d’« Éléments ». C’était pourtant lui l’ours de la rédaction, mais pas empaillé comme celui qu’il avait naguère chassé et qui trônait à l’entrée de son pavillon de chasse en Sologne. Jamais « Éléments » n’aurait pu lancer sa nouvelle formule sans lui, jamais cent autres entreprises, politiques, métapolitiques, culturelles, n’auraient pu voir le jour sans lui. Il était l’épicentre caché de nos activités. Ainsi fut Jean-François Michaud.

Quelles stratégies et perspectives pour le « camp national » ?

Quelles stratégies et perspectives pour le « camp national » ?

Après le choc des résultats des élections européennes et de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le monde politico-médiatique est en émoi et s’agite en tous sens. Le Rassemblement national est-il aux portes du pouvoir ? Comment peut-il effectivement y parvenir ? L’union des droites est-elle possible ? Autant de questions sur lesquelles se penchent François Bousquet, rédacteur en chef de la revue, et Frédéric Saint-Clair, écrivain et politiste, au micro de «Tocsin » la chaîne d’information sur Youtube animée par Clémence Houdiakova.

Oskar Freysinger

Le nouveau livre de la jungle

Dans ce nouvel opus de « Ligne Droite », la matinale de Radio Courtoisie, Liselotte Dutreuil et François Bousquet reçoivent l’essayiste et romancier suisse Oskar Freysinger qui publie « Animalia », une dystopie animalière délirante sur le monde tel qu’il ne va pas, marqué par la rupture totalitaire de la crise du Covid. Une galerie de bêtes féroces et/ou ridicules largement inspirée du monde politico-médiatique que l’auteur a longuement fréquenté.

Colloque Patrick Buisson : pourquoi la « cause du peuple » ?

Colloque Patrick Buisson : pourquoi la « cause du peuple » ?

À l’occasion du colloque « Patrick Buisson, historien du peuple », qui se tiendra le samedi 15 juin, de 14 à 18 heures, à l’Institut du Pont-Neuf (hôtel de Bourrienne), avec, entre autres, Frédéric Rouvillois, Mathieu Bock-Côté, Jérôme Sainte-Marie, François Bousquet, nous publions des extraits du long entretien que Patrick Buisson nous avait accordé lors de la sortie de « La Cause du peuple ».

Biographie : Né en 1968, après des études de lettres, il a été éditeur-gérant à L’Âge d’Homme. Journaliste à Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde et la revue Éléments. Depuis 2015, il est devenu rédacteur en chef de la revue Éléments. Il est par ailleurs directeur de la Nouvelle Librairie.
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