
Joseph de Maistre : le droit des nations contre les droits de l’homme
« Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie, s’il existe, c’est bien à mon insu. » Par cette simple phrase, Joseph de Maistre témoigne de son opposition aux idéaux révolutionnaires et universalistes de 1789. Marc Froidefont, agrégé de philosophie et docteur en poétique et littérature, publie un ouvrage remarquable, « Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme », sous le sceau de l’Institut Iliade, aux éditions de la Nouvelle Librairie, incitant à redécouvrir le penseur – et surtout le lire.