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David L'Épée

Articles

L'Inhumaine film de Marcel L'Herbier

L’Inhumaine : un film à voir comme une exposition d’avant-garde

Véritable manifeste esthétique de l’art déco, considéré parfois comme une sorte de bande-annonce de l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes qui devait se tenir à Paris en 1925, « L’Inhumaine » est une ode au progrès sous tous ses aspects. Exaltant à la fois la science et les nouvelles formes de la création (architecture, mobilier, arts plastiques, haute couture), le film a des airs de chant d’amour et de confiance adressé à la modernité, confondue ici avec l’humanité. Ce positivisme décomplexé a beaucoup vieilli, certes, et fait sourire un peu jaune en notre temps de désenchantement et de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance à l’encontre de la théodicée progressiste. Mais ce qui fait le charme de la modernité de L’Inhumaine, c’est justement son archaïsme, le décalage technologique et esthétique de ses images qui, vues près de cent ans après, semblent annoncer non pas le XXème siècle tel qu’il s’est déroulé mais tel qu’il aurait pu avoir lieu.

gramsci-youtube

Gifleurs, enfarineurs, youtubeurs… Tous des gramscistes !

« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne » disait Hegel. Notre collaborateur David L’Épée, médiavore boulimique, priant peu mais lisant beaucoup et archivant tout ce qui lui tombe sous les yeux, effeuille pour nous la presse de ces dernières semaines.

porno ethnique

Racial, interracial, raciste ? Le porno ferait-il de la résistance ?

Dans le dernier numéro d’Éléments, en kiosques tout l’été, notre collaborateur David L’Épée a consacré une longue – et brillante – enquête à la spécificité de l’industrie du X. Seule entre toutes, elle continue de surfer sur les stéréotypes raciaux. Le sexe ignorerait-il les tabous ethniques ? David L’Épée nous répond.

revue de presse de David L'Épée

D’estoc et de taille (troisième session)

« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne » disait Hegel. Notre collaborateur David L’Épée, médiavore boulimique, priant peu mais lisant beaucoup et archivant tout ce qui lui tombe sous les yeux, effeuille pour nous la presse de ces dernières semaines.

Avril est le film de fin d’études d’Otar Iosseliani, qui allait être amené à poursuivre sa carrière au cinéma jusqu’à aujourd’hui. Ce premier pas s’avéra toutefois peu encourageant puisque le moyen métrage fut interdit de distribution en URSS, la Géorgie appartenant alors à l’aire géopolitique de Moscou.

Avril : révolte contre le monde moderne

Avril est le film de fin d’études d’Otar Iosseliani, qui allait être amené à poursuivre sa carrière au cinéma jusqu’aujourd’hui. Ce premier pas s’avéra toutefois peu encourageant puisque le

D’estoc et de taille (deuxième session)

« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne » disait Hegel. Notre collaborateur David L’Épée, médiavore boulimique, priant peu mais lisant beaucoup et archivant tout ce qui lui tombe sous les yeux, effeuille pour nous la presse de ces dernières semaines.

D’estoc et de taille (1ère session)

« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne » disait Hegel. Notre collaborateur David L’Épée, médiavore boulimique, priant peu mais lisant beaucoup et archivant tout ce qui lui tombe sous les yeux, effeuille pour nous la presse de ces dernières semaines.

Sindoor

Sindoor : peines de cœur et crises cardiaques

Sindoor appartient à la catégorie des masala movies, une dénomination que les amateurs de cinéma indien connaissent bien et qui fait référence, en cuisine, au mélange des épices. Dans les films de ce type, ce ne sont pas les épices que l’on mêle mais les genres cinématographiques (aventure, romance, comédie, etc.), cette variété permettant de toucher un large public. Si c’est l’Inde qui est à l’origine de cette expression, ce cinéma-là est également très populaire au Bangladesh, au Pakistan et, comme c’est le cas ici, au Népal.

Sindoor

Sindoor : peines de cœur et crises cardiaques

Sindoor appartient à la catégorie des masala movies, une dénomination que les amateurs de cinéma indien connaissent bien et qui fait référence, en cuisine, au mélange des épices. Dans les

L’Heure du Loup : le Shining scandinave ?

Unique incursion fantastique dans l’œuvre d’Ingmar Bergman, « L’Heure du loup », récit sur l’isolement et la folie construit dans un crescendo de plus en plus oppressant, n’est pas sans rappeler, sous bien des aspects, les motifs du « Shining » de Kubrick.

Biographie : Né en Suisse en 1983. Diplômé en philosophie. Collaborateur régulier des revues Éléments, Krisis et Rébellion, il s’est spécialisé dans l’histoire du socialisme et des débats autour de la démocratie directe. Il est par ailleurs critique de cinéma indépendant et prépare un essai sur la question des rapports entre le sexe, le genre et l’érotisme.
Livres : Socialismes asiatiques : l’Orient est-il toujours rouge ? (Éditions des Livres noirs, 2017) – Guillaume Tell : de l’histoire à la légende (Artus, 2019)