Le magazine des idées

Anthony Marinier

Articles

Éloge de la France ordinaire

Éloge de la France ordinaire

Et si l’on prenait un peu l’air ? Si l’on partait visiter les provinces de France, loin des polémiques wokistes, des péroraisons politiciennes et des affaires de touche-pipi du show-biz ? C’est à cette exercice salutaire que nous invite Anthony Marinier en évoquant l’ouvrage de Valentin Schirmer, « Le plus beau pays du monde », paru au éditions du Verbe haut, grande échappée vélocipédique sur les routes et chemins de France, à la rencontre d’un peuple trop oublié mais qui n’a pas disparu.

Éric Naulleau

La palinodie de Mélenchon : Éric Naulleau face à l’effondrement de la gauche

Éric Naulleau se fait une spécialité d’étriller les gens de son supposé camp, la gauche. Après avoir consacré un premier pamphlet à Sandrine Rousseau l’année dernière (son totalitarisme woke, son féminisme punitif, son carriérisme sans foi ni loi), il récidive avec le gourou Mélenchon. Dans « La République, c’était lui ! », l’essayiste et chroniqueur dénonce les trahisons du grand mufti des Insoumis, passé de « laïcard de dingue », selon l’expression d’Houria Bouteldja, à imam de l’émeute.

Vers une France apaisée dans un monde rafraîchi ?

Vers une France apaisée dans un monde rafraîchi ?

Spécialiste de la satire anti-moderne, Benoît Duteurtre revient avec un nouvel ouvrage soulignant, avec son habituelle alacrité, les travers les plus délirants d’une société chaque jour davantage « hors-sol » malgré ses préoccupations prétendument « écologiques ». Mais, cette fois, l’auteur imagine une possible issue heureuse aux actuelles dérives totalitaires. Et si l’enfer climatique n’était pas le seul avenir envisageable?

Antoine Dresse : "Définir et comprendre le politique"

Définir et comprendre le politique

Qu’est ce que le politique ? Qu’est-ce qui le différencie de la morale, de l’économique ou de l’esthétique ? Quels sont les présupposés qui déterminent sa spécificité et son autonomie ? Quelle est sa finalité ? C’est à ces diverses questions que tente de répondre Antoine Dresse dans un court et dense essai publié par les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l’Institut Iliade.

Le populisme ou la mort, Olivier Maulin, éditions Via Romana, 292 p., 24 €.

Olivier Maulin, roi du roman anarcho-populiste

Éclater de rire presque à chaque page d’un livre n’est pas chose fréquente. C’est pourtant l’effet garanti de la lecture de l’œuvre truculente et picaresque d’Olivier Maulin, génial metteur en scènes des existences cabossées de personnages improbables, bras-cassés poétiques et autres perdants magnifiques. Gloire aux « laissés pour compte » de la mondialisation libérale ! L’anti-modernité joyeuse et émouvante, c’est par ici ! Plongez-y à l’occasion de la réédition du « Bocage à la nage » par les éditions Litos.

Les nouveaux démons

Les nouveaux démons

Après trois « contes cruels » parus aux éditions de la Nouvelle Librairie, Thomas Clavel revient, cette fois aux éditions Livr’arbitres, avec un sombre et envoûtant exorcisme littéraire nous plongeant dans les méandres d’une âme tourmentée, assiégée par les démons. Réinvestissant le mythe de Faust, il nous confronte à un personnage unique jouant avec le feu dévorateur de sa propre psyché et pactisant avec le mal.

Louis-Henri de La Rochefoucauld, Les Petits Farceurs, Robert Laffont, 256 pages, 20€

Les illusions anéanties des petits marquis de la littérature

Toi, jeune écrivain idéaliste et enthousiaste qui franchit la porte du monde de l’édition, abandonne toute espérance ! C’est l’avertissement lancé par Louis-Henri de la Rochefoucauld dans son dernier ouvrage, réquisitoire aussi implacable que joyeusement cruel contre les boutiquiers et les intrigants d’un petit milieu littéraire désormais au service d’un commerce comme un autre.

Patrice Jean

Les militants vont-ils tuer la littérature ?

Au secours Kafka, ils sont devenus fous ! Sous les assauts combinés de la sociologie, du nombrilisme psychologisant et de la fièvre épuratrice des militants de tous poils, la littérature contemporaine est au bord de l’abîme. Peut-on encore éviter sa chute définitive ? Patrice Jean nous donne sa réponse.

Quand la gauche veut interdire la critique des médias

Quand la gauche veut interdire la critique des médias

La frénésie liberticide de Gérald Darmanin semble dangereusement contagieuse. C’est ainsi aujourd’hui au tour d’Alexandra Cordebard, maire socialiste du 10e arrondissement de Paris, de réclamer l’interdiction de la traditionnelle cérémonie des « Bobards d’Or ». Au nom sans doute de la défense de la démocratie que les rires du public de cet événement humoristique dénonçant les mensonges les plus flagrants des médias mettraient gravement en danger.

Petite galerie de grands méchants

Petite galerie de grands méchants

À l’occasion de leurs dix années d’existence, les très actives éditions Auda Isarn publient un ouvrage rassemblant huit auteurs « maison » chargés de faire l’éloge de célèbres « méchants » de l’histoire ou de la fiction. Anthony Marinier nous présente cette initiative à la fois savoureuse et iconoclaste à l’heure où l’empire du Bien impose chaque jour davantage sa moraline sirupeuse et totalitaire.

Ressources inhumaines

Ressources inhumaines

En nos temps de crise économique permanente, lorsque l’on a la chance de posséder un « emploi », on s’y accroche bien souvent de toutes ses forces, comme un naufragé à une bouée de sauvetage. Le « travail » est aujourd’hui de moins en moins un facteur d’épanouissement ou de développement de ses talents mais un simple moyen de survie économique et sociale. Dans ce cadre, les salariés acceptent désormais des conditions de travail toujours plus dégradées au sein d’un environnement déshumanisé où ils ne sont que pions entre les mains de « managers » sans scrupules. C’est dans ce monde étouffant et grisâtre que nous plonge le dernier livre Marie-Hélène Moreau, Ceux qui comptent, paru aux éditions la Mouette de Minerve.

Explorer les cimes de la littérature avec Christopher Gérard

Explorer les cimes de la littérature avec Christopher Gérard

Christopher Gérard fait partie de ces esthètes qui placent la littérature au plus haut, au sommet de leurs préoccupations et de leurs affections. Il ne se contente pas de lire, il dialogue avec les auteurs et se nourrit avidement de leur prose pour meubler son imaginaire et consolider sa vision du monde. Hommage d’un écrivain à ses pairs, son dernier ouvrage Les Nobles Voyageurs, aux éditions de la Nouvelle Librairie, est une invitation à suivre ses pas pour le plus extraordinaire des voyages immobiles.