Le magazine des idées

Alain de Benoist

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« L’animal n’a pas de droits, nous avons des devoirs envers lui »

« Dans l’Antiquité, chez les Grecs et les Romains notamment, c’est au contraire la non-dualité qui règne – ce qui ne veut évidemment pas dire l’indistinction. Aristote perçoit très bien la différence entre les animaux et les hommes, mais il ne dresse pas entre eux de frontière infranchissable, car il les situe les uns comme les autres dans un même rapport de co-appartenance à un cosmos jugé lui-même comme modèle d’harmonie. »

Le style et la tenue

Postface d’Alain de Benoist à l’ouvrage collectif de l’Institut ILIADE Pour un réveil européen, Nature – Excellence – Beauté, (éditions de la Nouvelle Librairie, lancement officiel à l’occasion du colloque annuel de l’ILIADE, le 19 septembre 2020 à Paris).

L’actuel antiracisme n’est pas le contraire du racisme, mais un racisme en sens contraire.

Les États-Unis sont depuis leurs origines confrontés à une question raciale qu’ils n’ont jamais su résoudre. Rappelons-nous qu’en 1945, c’est une Amérique ségrégationniste qui a emporté la victoire sur le racisme hitlérien ! Quant à la violence policière, effectivement courante aux États-Unis, elle est sans commune mesure avec ce que l’on peut voir en France. J’ajoute que chez nous, quand il y a brutalités policières, elles s’exercent sans complexe sur les « Gaulois » (yeux crevés, bras arrachés, blessures de guerre), comme on l’a vu à l’époque des gilets jaunes, beaucoup plus que contre les racailles et les migrants.

L’actuel antiracisme n’est pas le contraire du racisme, mais un racisme en sens contraire.

Les États-Unis sont depuis leurs origines confrontés à une question raciale qu’ils n’ont jamais su résoudre. Rappelons-nous qu’en 1945, c’est une Amérique ségrégationniste qui a emporté la victoire sur le racisme hitlérien ! Quant à la violence policière, effectivement courante aux États-Unis, elle est sans commune mesure avec ce que l’on peut voir en France. J’ajoute que chez nous, quand il y a brutalités policières, elles s’exercent sans complexe sur les « Gaulois » (yeux crevés, bras arrachés, blessures de guerre), comme on l’a vu à l’époque des gilets jaunes, beaucoup plus que contre les racailles et les migrants.

« Nouvelle École » se penche sur Péguy et Bernanos. Entretien avec Alain de Benoist

Depuis 1968, « Nouvelle École » a toujours su se renouveler. À la manœuvre, Alain de Benoist, assisté par le professeur Éric Maulin. La 69e livraison est disponible – riche, passionnante, émouvante aussi. Charles Péguy et Georges Bernanos en sont les invités principaux, deux des plus puissantes voix françaises dont l’écho a traversé les aires géographiques et les époques. Présentation.

« À terme, une Europe politiquement unifiée est parfaitement possible et surtout nécessaire »

Alain de Benoist : « Rappelons aussi que la souveraineté et l’identité ne vont pas nécessairement de pair. Une nation ayant perdu son identité peut très bien être souveraine, un pays doté d’une identité forte peut ne pas l’être du tout. Il est évidemment souhaitable que l’une et l’autre aillent de pair (la souveraineté garantissant alors le maintien de l’identité), mais cela n’a rien d’automatique. »

Biographie : Alain de Benoist est né le 11 décembre 1943 à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire). Il est marié et père de deux enfants. Ancien élève des lycées Montaigne et Louis-le-Grand, il a fait ses études à la faculté de droit de Paris (droit constitutionnel) et à la Sorbonne (philosophie, sociologie, morale et sociologie, histoire des religions).