Gérard Depardieu pourra-t-il continuer à chanter Barbara ? Après le fisc, c’est au tour des féministes de le harceler.
Ceux-là mêmes qui, au début de la guerre civile espagnole, ont assassiné José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), le fondateur de la Phalange, ont eu la folle idée de le tuer symboliquement une deuxième fois quatre-vingt-sept ans plus tard. C’est ainsi qu’après avoir retiré la dépouille de Franco du mausolée du Valle de los Caídos, l’actuel gouvernement socialo-communiste, qui n’entend rien au respect dû aux morts, vient de refaire le coup avec José Antonio. Ayant exhumé sa dépouille du tombeau où elle reposait dans l’imposante Basilique du mausolée, ils l’ont déposée dans un cimetière quelconque de Madrid. À cette occasion, notre collaborateur Javier Portella évoque, depuis l’Espagne, la figure de José Antonio Primo de Rivera et retrace les grandes lignes de la pensée de ce « politicien-poète ».
Normalien, agrégé de grammaire, docteur ès lettres, ancien directeur d’études de l’École pratique des hautes études, professeur émérite de l’Université Lyon III, Jean Haudry est décédé ce matin à 7 heures, à l’âge de 88 ans. Lecteur et contributeur de Nouvelle École, d’Éléments, et Krisis, Jean Haudry était sans aucun doute un de nos collaborateurs les plus fidèles et les plus anciens. L’hommage d’Alain de Benoist.
Gérald Darmanin est parvenu à faire interdire la journée-hommage à Dominique Venner qui devait se tenir aujourd’hui, salle Wagram, à Paris, dix ans jour pour jour après sa mort. Il n’y aucune base légale à cette interdiction, qui a été notifiée à l’Institut Iliade samedi à 15 h 30, dans des conditions ubuesques et scandaleuses. Difficile de déposer un référé liberté dans ces conditions. Cela a été fait néanmoins. À cette heure, le tribunal administratif n’a pas encore statué. C’est là un régime d’exception, hors du droit, hors de la Constitution. L’autoritarisme, le caporalisme, le césarisme des nains est en marche : ils ont pour nom Emmanuel Macron, Gérald Darmanin et le préfet de police, qui n’est plus désormais qu’un commissaire politique aux ordres d’un État d’exception qui sursoit les libertés fondamentales. François Bousquet, qui devait ouvrir cette journée par une intervention sur « Dominique Venner, notre mythe mobilisateur », n’a pas pu la prononcer, ni lui ni les autres intervenants. Nous la publions donc.
Tous les dix ans, dit Machiavel, un peuple a besoin de retremper son âme par un acte régénérateur. Pour beaucoup d’entre nous, cet acte fut la mort de Dominique Venner le 21 mai 2013. Retrouvons-nous nombreux le dimanche 21 mai 2023, à 15 heures, au Pavillon Wagram, à Paris, pour en conforter la nécessité.
Nietzsche, c’est un perspectivisme, c’est-à-dire une pensée qui nous dit que tout est question de point de vue. Mais c’est aussi un vitalisme, c’est-à-dire une pensée qui nous dit que la vie, autrement dit le mouvement, la métamorphose, la mort et la renaissance, c’est la plus haute valeur, c’est ce qui doit guider notre façon de voir le monde. Qu’est-ce qui entrave la vie ? Voilà la question que se pose Nietzsche. Et comme tout médecin, il essaie d’abord de comprendre, il commence par observer, et non par relire son guide pratique ou ses écritures saintes.
« Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie, s’il existe, c’est bien à mon insu. » Par cette simple phrase, Joseph de Maistre témoigne de son opposition aux idéaux révolutionnaires et universalistes de 1789. Marc Froidefont, agrégé de philosophie et docteur en poétique et littérature, publie un ouvrage remarquable, « Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme », sous le sceau de l’Institut Iliade, aux éditions de la Nouvelle Librairie, incitant à redécouvrir le penseur – et surtout le lire.