
Une séquence décisive s’ouvre : Donald Trump presse Zelensky d’accepter un accord de paix tandis que Kiev ploie sous les revers militaires et les affaires de corruption touchant l’entourage du président ukrainien. De l’autre côté du globe, le chef de la Maison Blanche entretient une pression maximale sur Nicolás Maduro : échanges téléphoniques, guerre psychologique assumée et déjà une vingtaine de frappes contre des navires de narcotrafiquants ayant fait 80 morts. Après la mer, les marines fouleront-ils les plages de Caracas ? Deux crises sans lien direct, mais qui pourraient, chacune à leur manière, se conclure par un changement de régime. L’éclairage de Lionel Rondouin dans « Chocs du monde » sur TV Libertés.

En 1979, avec l’arrivée au pouvoir de Margareth Thatcher en Angleterre et celle de Ronald Reagan, un an plus tard aux USA, les idées libérales connaissent un regain de popularité en France. Que reste-t-il aujourd’hui de cet engouement ?

Philosophe inclassable, Ludwig Klages (1872-1956) fut tour à tour théoricien du biocentrisme, critique radical de la modernité et fondateur d’un « cercle cosmique » où se côtoyaient mystiques catholiques, poètes juifs et païens inspirés. À rebours de la tradition chrétienne comme du rationalisme cartésien, il substituait à la dualité corps-esprit une unité profonde du corps et de l’âme, opposée à la stérilité de l’esprit abstrait. Ennemi du progrès, pourfendeur de la mécanisation du monde, penseur des frontières, de l’enracinement et du rythme vital, Klages fut longtemps relégué dans les marges – trop païen pour les uns, trop antimoderne pour les autres. Avec « Ludwig Klages. Une philosophie biocentrique », François Plat Colonna (La Nouvelle Librairie, coll. « Longue Mémoire » de l’Institut Iliade) offre une remarquable porte d’entrée dans une œuvre tour à tour envoûtante et dérangeante, renouant avec une pensée de la vie, de l’âme et du monde qui parle étrangement à notre époque désaccordée.

Dans un article brillant publié sur le site de « Causeur », Élisabeth Lévy prend au sérieux l’avertissement du général Mandon appelant la France à se préparer à une guerre avec la Russie. Intitulée « Mourir pour Kiev », son éditorial réactive le souvenir de Dantzig en 1939. Un parallèle qui oblige à revisiter un siècle d’illusions diplomatiques et de solidarités proclamées mais rarement assumées. Dans un moment où le bellicisme de Macron, plus impopulaire que jamais, confine à l’aveuglement stratégique, la question n’est pas de savoir s’il faut « mourir pour Kiev », mais de mesurer ce que la France risque en soufflant sur les braises d’un conflit qui ne met nullement en jeu sa survie nationale.

Un membre éminent du showbiz, tel Alain Souchon, qui dénonce le « péril fasciste » en traitant les électeurs du Rassemblement national de « cons », rien que de plus banal. Ce qui l’est moins, c’est la polémique qui s’ensuit, obligeant notre artiste a rapidement présenter ses excuses. Comme si quelque chose ne tournait plus rond au royaume des paillettes.

Pour nos confères de Boulevard Voltaire, notre collaborateur, Nicolas Gauthier, se penche sur le dernier ouvrage de Vincent Coussedière, paru aux éditions de la Nouvelle Librairie, dans lequel l’auteur analyse le phénomène « Marine Le Pen ». « Marine » telle qu’elle est, et telle qu’elle aurait pu être…

Dans cette nouvelle mission, Omerta reçoit notre collaborateur Lionel Baland, pour analyser la montée des mouvement patriotes et nationalistes dans de nombreux pays d’Europe, se penchant sur les différentes causes de ce mouvement général, ses conséquences et la manière dont la France pourrait s’inspirer de ces réussites.
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