« Éléments » et la Nouvelle Droite ont essaimé un peu partout en Europe. C’est ce que nous rappelle Javier Portella, chef de file de la Nueva Derecha en Espagne, qui dirige ElManifiesto.com, quotidien en ligne. Il est également l’auteur de « N’y a-t-il qu’un dieu pour nous sauver ? » (La Nouvelle Librairie). Un demi-siècle vu de ND d’outre-Pyrénées.
Un demi-siècle déjà ! Mais si Éléments fête ses 50 ans, ce n’est pas tant pour se retourner vers le passé que pour se projeter dans le futur. Qu’est-ce que notre magazine apporte au débat d’idées ? En quoi il est indispensable, souvent pionnier et à la pointe du combat culturel ? François Bousquet s’en explique auprès de « Breizh Info ».
La guerre en Ukraine prendrait-elle un nouveau tour ? Quatre soldats allemands viennent d’être trouvés morts sur la ligne de front, dans une zone d’engagement, à moins de quatre kilomètres des Russes. Pas une ligne dans les médias centraux. Seule la ministre de la Défense allemande a bien dû s’expliquer, plus qu’embarrassée. Après cela, allez expliquer que nous ne sommes pas en guerre et que les Russes n’auraient pas le droit de bombarder Berlin et qui sait Paris.
Le samedi 30 septembre, « Éléments » célèbre ses 50 ans en organisant un colloque et une exposition éphémère retraçant un demi-siècle de vie éditoriale, le tout suivi d’un cocktail dînatoire. Alain de Benoist, Gaël Brustier, Jean-Paul Brighelli, Régis Le Sommier, Slobodan Despot et beaucoup d’autres orateurs interviendront. François Bousquet présente l’événement sur le plateau de TV Libertés. Dépêchez-vous de vous inscrire, il ne reste plus que quelques place.
Jacques Julliard est souvent apparu dans nos colonnes, comme Alain de Benoist dans celles de « Mil neuf cent », la revue chère au cœur de Julliard. Quoique éloignés politiquement, une amitié intellectuelle liait les deux hommes. « Éléments » s’associe tout particulièrement au deuil de la famille tant Julliard fut à tous les égards un des derniers honnêtes hommes intellectuels, toujours disposé à échanger, à vous recevoir chez lui, tout récemment encore pour l’un de ses derniers entretiens consacré à l’une des figures qu’il a le plus étudiée, Georges Sorel (« Éléments », n° 202, mai 2023). Tour à tour éditorialiste à L’Obs, à Marianne, au Figaro, essayiste prolifique, auteur d’une monumentale – et à ce jour indépassable – histoire des Gauches françaises, lecteur de haut vol de Péguy, Bernanos ou encore de Claudel, il nous avait dit ses quatre vérités – sur la gauche, la laïcité, l’école, l’immigration, les classes populaires, les « néo-réacs » – en avril 2016. Un entretien choc que nous reproduisons, en attendant de lui rendre hommage dans le prochain numéro d’« Éléments », en kiosque fin septembre.
Alors que l’Europe redécouvre la guerre, il serait peut-être temps de relire le grand traité de Clausewitz (1780-1831) : « De la guerre ». Présentation d’un livre décisif.
Il n’y a que les gens de gauche qui trouvent la France trop à droite. De même, il n’y a que les juristes de gauche qui pensent vraiment qu’on y juge « en droit ». Il est vrai que notre droit est de gauche – ou libéral, ou progressiste. La preuve par le Conseil d’État, lui qui doit statuer sur les demandes de dissolution du ministère de l’Intérieur, mais qui ne semble pas les traiter avec la même équité suivant qu’elles sont de gauche ou de droite. Ainsi les Soulèvements de la Terre seraient-ils indissolubles, alors que les soulèvements de la droite – hier Génération identitaire, demain Civitas ? – seraient quant à eux solubles. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements tout court vous rendront blanc ou noir.