Croire qu’Israël va remodeler le Moyen-Orient à son avantage par la force relève de l’illusion. En vérité, le discours néoconservateur qui légitime la politique de Benyamin Netanyahou révèle une méconnaissance profonde de la région. Vingt ans après le fiasco américain en Irak, les néocons n’ont décidément rien compris aux sociétés arabo-musulmanes.
Stupeur et tremblements dans le Landerneau politico-médiatique : une nouvelle vague « populiste » déferle sur l’Europe ! Cette fois, c’est en Autriche que les élec-teurs ont décidé de se rallier largement à la bannière du FPÖ. Évidemment qualifié de parti « d’extrême-droite » par les médias et politiques sociaux- libéraux domi-nants, le mouvement politique dirigé par Herbert Kickl est en effet arrivé en tête des élections législatives du dimanche 29 septembre 2024.
Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.
Et si, tout comme Nietzsche, Heidegger devait être vu comme un médecin de notre civilisation ? Sans doute pas un médecin qui éradique, qui extirpe une maladie, mais un médecin qui soigne, un médecin qui amène une certaine paix, une certaine sérénité, un équilibre dans la lucidité, qui nous réconcilie avec le monde, avec le corps et ses maux qui vont inévitablement avec ses bonheurs ? Heidegger, médecin de la modernité, qui est l’arraisonnement du monde, et même médecin de la postmodernité, qui est le moment où les arraisonneurs sont eux-mêmes arraisonnés par les dispositifs et sont emmenés par des flux incontrôlés ? C’est cette hypothèse sur laquelle se penche notre collaborateur Pierre le Vigan, urbaniste et essayiste, dans cette passionnante étude.
La branche anatolienne des langues indo-européennes est celle qui pose le plus de problèmes aux linguistes dans la reconstruction de la famille indo-européenne. Les langues procédant de ce rameau sont à la fois les plus anciennes attestées de manière écrite grâce à des hiéroglyphes et des tablettes cunéiformes de l’âge du Bronze, mais aussi les plus divergentes, à tel point que des linguistes postulent l’existence d’une plus vaste famille « indo-anatolienne », regroupant d’un côté les langues indo-européennes et de l’autre les langues anatoliennes. Une certaine historiographie turque veut absolument en faire une civilisation autochtone, tandis que les paléogénéticiens les plus renommés (David Reich dans un article (1) polémique en 2022) ont voulu placer l’origine des langues indo-européennes en Anatolie, au mépris de tout bon sens. De nouvelles découvertes suggèrent l’existence de deux migrations vers l’Anatolie très anciennes depuis un espace compris entre l’est de l’Ukraine et la Volga avant les migrations plus connues de la culture de Yamna. Qu’en est-il réellement ?
Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.
La revue Éléments a, depuis 50 ans toujours accordé une importance particulière à la question écologique. C’est notamment dans cette optique que Yves Christen nous présente l’œuvre de Ernst Haeckel – père de l’écologie – dans le numéro, de la revue, actuellement en kiosques. Rien de plus normal donc pour l’un de ses rédacteurs que d’assister à l’université d’été du parti politique français qui exerce un quasi-monopole sur l’écologie : Europe-Ecologie-Les-Verts. Reportage.
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