Manque de places en foyers, éducateurs débordés, prostitution des mineurs, accompagnement des enfants inexistant… Les manquements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), institution censée protéger les enfants en danger sur le territoire français, sont largement documentés. Le manque de moyens financiers et humains est pointé du doigt, alors qu’une autre cause est largement passée sous silence : l’ASE est prête à exploser sous le poids croissant des mineurs non accompagnés (MNA). Derrière l’humanisme affiché, une réalité alarmante surgit : celle d’un système transformé en filière d’immigration, pillé, et à la limite de l’effondrement.
Deuxième épisode de la chronique politique de Nicolas Gauthier, que vous retrouverez désormais tous les mardis sur notre site. Cette semaine, il se penche sur l’improbable « come back » de Dominique de Villepin qui revient sur le devant de la scène politico-médiatique et semble même envisager de jouer un rôle de premier plan lors des prochaines échéances électorales.
Si beaucoup pensaient Emmanuel Macron arrivé en bout de course, les enjeux internationaux lui ont indéniablement redonné un second souffle. Avec le même accent grave et martial qu’il a eu au temps du Covid-19 (le fameux « Nous sommes en guerre »), le président français, devant plus de quinze millions de téléspectateurs, a acté « la fin de l’innocence » face à la « menace russe ». Honni dans son pays mais applaudi par les chancelleries continentales, Macron prépare le terrain de ses futures ambitions européennes sur fond de conflit entre libéraux et nationalistes.
L’Ukraine a accepté ce mardi 11 mars une proposition de cessez-le-feu de 30 jours. En conséquence, les États-Unis lèvent la suspension de l’aide et du renseignement à l’Ukraine, annoncent des responsables de l’administration Trump.
Des représentants des deux pays se sont réunis en Arabie Saoudite pour élaborer des plans en vue d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie, afin de mettre un terme à la guerre qui dure depuis trois ans. Comme de juste, les pays européens ne sont pas à la table, mais au menu des discussions.
Alors que les rapports de force internationaux connaissent un basculement sans précédent, le site Breizh-info.com s’est entretenu avec Alain de Benoist pour décrypter les mutations en cours. Le philosophe et penseur de la Nouvelle Droite revient sur les récents événements qui ébranlent l’ordre mondial : le tournant stratégique amorcé par Donald Trump, la rupture entre Washington et Bruxelles, le désengagement américain en Ukraine et la montée en puissance des pôles de civilisation opposés à l’Occident.
Si les soubresauts de la politique politicienne et les vicissitudes des agitations partisanes ne sont pas forcément d’ordinaire au cœur des préoccupations de notre revue, leur observation et leur analyse n’en restent pas moins un passionnant et indispensable révélateur de l’état politico-médiatico-social de notre pays ainsi qu’un indicateur des divers mouvements et évolutions de son opinion et de ceux qui prétendent l’incarner.
C’est pourquoi désormais, chaque mardi, Nicolas Gauthier nous livrera sa chronique politique, décortiquant le « théâtre d’ombres » de l’actualité des partis et des assemblées, avec toute l’acuité et l’ironie mordante que lui connaissent nos lecteurs.
Le nationalisme corse attendait son aggiornamento – il a tardé à venir. C’est qu’il fallait un homme pour l’accomplir. Cet homme, c’est Nicolas Battini. Avec « Le Sursaut corse. L’identité plutôt que l’indépendance » (L’Artilleur), il signe un livre-manifeste et un livre-mandat aussi décisif que « Pour une critique positive » de Dominique Venner. Car il remet la Corse debout, là où le nationalisme insulaire titubait, lesté d’une rhétorique tiers-mondiste anachronique, plaquée comme une prothèse idéologique sur une terre européenne. Aux autonomistes qui n’en finissent pas de geindre sur une Corse colonisée, Battini oppose un couperet : les Corses ne sont pas des colonisés, ils se sont laissé coloniser par des extra-Européens. D’où l’urgence d’un sursaut. Une dynamique qu’il incarne depuis 2021 avec Palatinu, association culturelle devenue, en 2024, une force politique : Mossa Palatina. Son livre en est l’acte fondateur. Il démonte les mythes mensongers de la « libération nationale » et balise les chemins d’une renaissance. Second acte de notre portrait-analyse.
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