En Angleterre, on appelle Hallowe’en (ou All Hallows Eve) le début de la période dite Allhallowtide, qui comprend les Vigiles et la fête de la Toussaint (31 octobre–1er novembre), ainsi que la fête des Trépassés ou des Défunts (2 novembre). Depuis des temps immémoriaux, cette période a été associée à des récits de fantômes, de revenants et de morts. L’Église n’a fait, en instituant la Toussaint, que reprendre une ancienne tradition païenne. Au VIIe siècle, la Toussaint – c’est-à-dire la fête de « tous les saints » du ciel – était encore célébrée le 13 mai. Elle fut transférée au 1er novembre en l’an 835. La fête des Trépassés, le 2 novembre, date (sous sa forme actuelle) de l’an 988. À l’époque du paganisme, ce moment de l’année était celui où l’on honorait les ancêtres morts et tous les disparus de la communauté. On disait qu’alors, le monde des vivants et celui des morts entraient en communication ; les défunts sortaient de leurs tombes, les dieux souterrains se manifestaient.
Une course-poursuite, un refus d’obtempérer, un immigré tué par les forces de l’ordre et des émeutes dans les banlieues. Un scénario bien connu en France et qui atteint aujourd’hui le Portugal. L’ensauvagement de la société est-il un destin européen ? État des lieux avec le correspondant de la revue Éléments et essayiste Duarte Branquinho.
L’ancienne Allemagne de l’Est offre un terrain d’analyse unique en Europe. Comme les pays de l’ancien bloc de l’Est, elle a longtemps été préservée de l’immigration de masse extra-européenne, mais en tant qu’Allemagne réunifiée elle y a été confrontée très tôt. Cela la place au cœur de la montée des populismes, de droite et de gauche, avec l’AfD et le BSW, sur fond de nostalgie. L’historien Ilko-Sascha Kowalczuk, une référence dans l’historiographie est-allemande, publie un ouvrage important, quand bien même il est critique du phénomène, sur la poussée illibérale à l’Est, dont il n’imagine pas qu’elle ne puisse pas affecter à terme l’Ouest : « Choc de la liberté. Une autre histoire de l’Allemagne de l’Est de 1989 à aujourd’hui » (non traduit). Lionel Baland l’a lu.
En plein bouillonnement électoral, les États-Unis semblent avoir mis de coté ce qui est progressivement devenu un véritable boulet diplomatique et géo-stratégique : la guerre ukraino-russe. En effet, la politique électorale, par sa nécessaire réduction du temps, a transformé l’embarrassant conflit en un nœud gordien, qu’aucun des deux candidats ne souhaite véritablement trancher.
Il ne faut pas se contenter de lire les articles de Pierre Le Vigan sur le site d’« Éléments », il faut lire ses livres. Son dernier né, « Les Démons de la déconstruction », se lit comme une nouvelle histoire du nihilisme. Derrida, Levinas, Sartre en égrènent les chapitres comme autant de cercles infernaux.
Mercredi soir, dans une école du 18e arrondissement, le député (LFI) de Paris Aymeric Caron organisait un débat participatif. Sujet : faut-il voter la niche parlementaire du RN abrogeant la réforme des retraites ? Au terme d’un vote consultatif, une majorité écrasante s’y est résolu. Reportage chez des électeurs de gauche au bord de la crise de nerfs.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dont le Japon est sorti exsangue et à jamais traumatisé par les bombardements criminels d’Hiroshima et de Nagasaki, la péninsule de l’ex-empire du Soleil Levant est occupé par des bases militaires américaines et sa politique extérieure presque entièrement dictée par Washington. Une vassalisation mal supportée par une part croissante de la population et qui pourrait être partiellement remise en cause par le nouveau Premier ministre, Shigeru Ishiba.
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