
Jean-Eudes Gannat n’a pas braqué une banque, poignardé un passant ni incendié un commissariat. Il a tourné une vidéo de vingt-quatre secondes devant un Leclerc de campagne, dans le Maine-et-Loire, montrant un groupe d’Afghans assis devant le magasin. Vingt-quatre secondes, une phrase ironique et cette légende jugée blasphématoire par la justice : « Marre de vivre avec les cousins de talibans au fin fond de nos campagnes. » Résultat : garde à vue, mise en examen pour « incitation à la haine raciale », interdiction partielle des réseaux sociaux, contrôle judiciaire jusqu’en mai 2026. L’État a dissous l’Alvarium, la structure identitaire angevine créée par Jean-Eudes Gannat, mais poursuit ses anciens membres avec la même ardeur bureaucratique que s’il s’agissait de terroristes. À l’heure où les multirécidivistes circulent librement et où l’insécurité prospère, filmer des migrants devient un crime de lèse-République. « Décrire le réel est interdit », a résumé Gannat avant d’être conduit au poste.

Les sondages se suivent et se ressemblent. Et à chaque fois, cette tendance qui se confirme : l’inexorable montée du Rassemblement national, tel qu’en témoigne celui d’Elabe, publié par La Tribune dimanche et BFMTV, ce 2 novembre, et relatif à la prochaine élection présidentielle.

Le couple formé par la droite chrétienne américaine et Israël avait tout d’un mariage prospère. Mais le vernis se craquelle peu à peu, tant et si bien que la droite évangélique rompt doucement avec son allié historique. Un divorce qui pourrait rebattre les cartes du trumpisme.

Dès qu’il est question de l’IA, on se demande quels en seront les bons et les mauvais usages. On entend maîtriser et réglementer cet outil. Pourtant, l’IA n’est pas un outil, c’est une machine. Ça change tout, à tel point que la bonne question n’est pas de savoir ce que nous allons faire avec l’IA, mais ce qui va arriver à l’homme à l’ère de l’IA.

Pas la peine d’être savant politologue pour sentir que l’actuelle situation commence à bigrement sentir le sapin. Un peu comme si le « cercle de la raison » vivait ses derniers moments. Explications.

Alors que, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les partis prônant la réalisation d’un avenir radieux, telles les formations politiques communistes, avaient le vent en poupe et qu’Yves Montand fredonnait « Ô bella ciao, bella ciao. bella ciao… », les forces politiques qui rencontrent désormais le succès sont celles qui jouent sur la nostalgie des années 1980, voire des décennies précédentes.

Cette fameuse union des droites est un serpent de mer ressortant régulièrement du nid. Un récent sondage Ifop, commandé par Valeurs actuelles, ce 21 octobre, vient lui redonner un semblant de lustre. Mouvement de fond dans une France qu’on dit être de plus en plus à droite ou simple lifting d’un concept un brin fatigué ?
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