À force de penser le travail en termes de valeur, on l’a démonétisé, comme une action à la baisse. Avant d’être une valeur, le travail est une nécessité pour des millions de gens. Cela vaut aussi pour les peuples.
Sous-titré « Essais de théologie politique », au pluriel, La puissance et la foi (La Nouvelle Librairie) d’Alain de Benoist éclaire des questions essentielles, en particulier la querelle autour de la sécularisation. Pierre Le Vigan en présente les tenants et les aboutissants.
C’est la plus ancienne inscription runique jamais découverte. Vieille d’environ 2 000 ans, elle vient d’être trouvée en Norvège.
L’Union soviétique a brutalement disparu, alors que la Chine rouge a survécu à la mort de Mao – mieux : a renoué avec sa puissance passée. Pourquoi ? Dans un cas, l’État s’est dissous ; dans l’autre, il s’est maintenu. Spécialiste de la Chine, Agnès Valloire retrace brillamment l’histoire de cette transition dans « Pourquoi la Chine ? Politique naturelle en Chine rouge » (Ars Magna). Champs communs, le laboratoire d’idées de la reterritorialisation de Guillaume Travers, en présente les grandes lignes.
Il y a des livres qu’on espère ou qu’on attend comme certains matchs de boxe ou un tournoi de chevalerie médiévale. On sait qu’un règlement de compte fatal et un affrontement entre puissances adverses vont s’y jouer, mais aussi qu’au terme de la lutte l’essence la plus obscure du combat qui se donne à voir vous sera livrée comme par surcroît. Le dernier livre du philosophe Paul Audi, « Troublante identité » (Stock), est de ceux-là.
L’histoire du syndicalisme est très riche, mais l’un de ses chapitres est rarement mis en avant : le syndicalisme jaune et le « propriétisme ». Dans un livre qui vient de paraître à la Nouvelle Librairie, Les Jaunes, un syndicalisme tricolore, Le syndicat qui défia la CGT, Didier Favre en retrace les grandes étapes – et en pointe les impasses. Champs communs, le laboratoire d’idées de la reterritorialisation de Guillaume Travers, se penche aujourd’hui sur ce syndicalisme alternatif.
À l’instar de la « grève générale » des syndicalistes, le FREXIT des souverainistes peut-il devenir un mythe selon la grille d’analyse du penseur Georges Sorel ? Et si les souverainistes se mettaient enfin à donner vie à leur mythe : le FREXIT. Une tribune engagée de Rodolphe Cart.