Non seulement, le match entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ne passionnait pas les masses populaires ; mais, pour tout arranger, le suspense n’était pas du genre insoutenable. Sans surprise donc, ce dimanche 18 mai, le premier sort vainqueur avec 74,31 % des suffrages. Un triomphe en trompe-l’œil ?
Aux confins orientaux de la civilisation européenne, la Serbie occupe une position stratégique à la fois géographique et culturelle. Théâtre des chocs historiques entre chrétienté et islam, elle a toujours éveillé curiosité, fascination, mais aussi malentendus chez les observateurs occidentaux. Malgré les nombreuses guerres et épreuves traversées au fil des siècles, ce petit pays des Balkans a su préserver un milieu intellectuel dynamique, nourri d’un dialogue constant avec les courants d’idées venus d’Europe. Afin de mieux comprendre la réception des droites occidentales en Serbie, nous nous sommes entretenus avec Dušan Dostanić, docteur en philosophie, chercheur associé à l’Institut d’études politiques de Belgrade et contributeur au dernier numéro des cahiers du pôle Études de l’Institut Iliade.
C’est une première. Le livre de François Bousquet lève le tabou médiatique et universitaire sur le racisme antiblanc. Une enquête à contre-courant qui fouille les non-dits d’un demi-siècle de déni officiel. Témoignages bouleversants et scènes de la vie ordinaire passées sous silence par les médias : l’auteur démonte l’aveuglement volontaire des élites qui, depuis quarante ans, récitent la fable d’un racisme à sens unique. Entretien-choc publié sur le site « Contre-poison » que nous republions ici.
Lundi soir, le sociologue du Nouveau Parti Anticapitaliste Ugo Palheta donnait une conférence pour combattre « l’Internationale néofasciste ». Dans le sous-sol d’un troquet du 18e arrondissement, une quarantaine de sympathisants se sont interrogés sur l’ascension du grand méchant loup d’extrême droite. Armé d’un logiciel strictement économiste, l’orateur du NPA assimile joyeusement conservateurs, réactionnaires, fascistes et néolibéraux. Au passage, il occulte un fait objectif : l’explosion de l’immigration. Reportage chez les hallucinés de l’arrière-monde gauchiste.
Le microcosme politico-médiatique a parfois des émerveillements d’enfant, telle qu’en témoigne la sortie de La Meute, l’essai de Charlotte Belaïch et Olivier Perou (Flammarion), consacré à Jean-Luc Mélenchon et à la manière dont il dirige son parti « gazeux », La France insoumise. Ainsi y apprend-t-on que la Méluche se comporterait en autocrate et que les insoumis n’auraient que cette alternative : se démettre ou se… soumettre. Le trotskisme serait donc violent, surtout dans sa variante lambertiste ? Décidément, on nous cache tout et on ne nous dit rien.
Les acteurs ne sont pas seulement des artistes, ce sont les grandes consciences de notre temps, des citoyens engagés, des militants ! Ils ne se bornent pas à incarner des rôles, encaisser des cachets mirobolants et vivre dans le luxe et la désinvolture, ils dénoncent, ils s’indignent, se scandalisent, se révoltent… mais toujours dans le sens du vent, du côté du manche et des tenants du tiroir-caisse. Nicolas Gauthier nous plonge dans l’historique du concept de « résistance » en milieu cinématographique.
Du 13 au 15 juin prochain, le Parti socialiste désignera son prochain premier secrétaire. Olivier Faure, l’actuel tenant du titre, remettra sa couronne en jeu. Autant dire que la planète entière retient son souffle devant l’importance de l’enjeu.
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