La société du spectacle a besoin d’être en permanence copieusement nourrie, à la fois pour occuper l’espace médiatique et pour alimenter les boulimiques réseaux sociaux et leurs cohortes de névrosés du commentaire. Dernière passionnante facétie en date, le « défi » du rappeur Rilès consistant à courir pendant 24 heures devant une scie circulaire. Un « exploit » publicitaire sur lequel revient notre collaborateur Tom Benejam.
Pour Ligne Droite, la matinale de Radio Courtoisie, Liselote Dutreuil interroge Lionel Baland, collaborateur de la revue Éléments et spécialiste des droites européennes, à propos des événements politiques qui secouent la Belgique avec la nomination d’un premier ministre issu du parti conservateur flamand N-VA. Du séparatisme flamand à la direction de la Belgique… un véritable séisme politique.
L’intervention de Candace Owens sur l’affaire Brigitte Macron enflamme le Net et les réseaux sociaux. Ce n’est pas la fonction d’« Éléments » d’entrer dans cette affaire. En revanche, c’est la mission d’« Éléments » de poser la question qui fâche : les fonds publics français ont-ils été mobilisés pour financer la très coûteuse riposte judiciaire des Macron contre Candace Owens ?
La diplomatie n’est pas qu’une affaire de chancelleries et de protocoles feutrés. Karin Kneissl, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, incarne cette diplomatie de terrain, loin des postures médiatiques. Polyglotte, analyste incisive et experte en géopolitique, elle a tracé son propre chemin entre les capitales du monde, formant les générations futures tout en défiant les dogmes dominants. Son indépendance lui a valu des inimitiés féroces. Menacée, censurée, empêchée de travailler en Europe, elle a choisi de s’installer en Russie, où elle a fondé le centre G.O.R.K.I., un laboratoire d’idées géopolitiques. Son engagement en faveur du dialogue et de la souveraineté nationale dérange, tout comme sa critique sans concession des élites occidentales. Dans cet entretien-fleuve, Karin Kneissl revient sur la disparition de la diplomatie européenne, l’échec du multilatéralisme, l’hystérie antirusse et la crise du politique. Elle nous parle aussi d’endocrinologie, d’immigration et du basculement du monde vers un nouvel ordre. Une parole rare, tranchante et visionnaire.
Certains analystes de la CIA estiment désormais que le virus à l’origine de la pandémie de COVID-19 a plus que probablement pris naissance à l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine. Une position que de nombreux experts de la santé avaient rejeté d’une main prompt et sûre dés le début de la pandémie, la qualifiant de « théorie du complot ».
Rien n’est joué, bien sûr, mais tout est possible et cette nouvelle année, pleine d’incertitudes, s’annonce passionnante pour le combat politique et culturel qui est le nôtre.
Dans ce contexte, notre revue – votre revue – entend bien jouer au maximum son rôle d’aiguillon intellectuel et de laboratoire d’idées, pour peser véritablement sur les nombreux débats qui s’annoncent, de la définition de l’identité aux nouvelles relations internationales en passant par les questions écologiques et celles du nécessaire dépassement du capitalisme libéral.
Détruire le langage est l’ultime objectif des néo-barbares, également appelés « déconstructeurs », qui, trop écrasés par une culture dont ils se savent indignes, veulent nous plonger dans une profonde et interminable nuit. Fort heureusement, quelques éclaireurs, dont Platon et Pierre Boutang, nous rattachent encore à la clarté du jour. Jean Montalte nous entraîne sur leurs pas.
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