Que peut-il bien se passer dans la tête des électeurs de gauche ? Les esprits taquins répondront : rien. Le 12 juin dernier, « Le Nouvel Obs » tentait néanmoins de répondre à cette épineuse question avec l’aide de la Fondation Jean-Jaurès et des sondeurs d’Ipsos. Au final, il semble y avoir de la tempête sous les crânes progressistes.
Il y a un discours dominant, porté et martelé par toutes les institutions, tous les États, tous les hommes politiques, tous les médias, tous les hommes d’affaires : la transition énergétique va nous sauver du réchauffement climatique. Des sommes pharaoniques, publiques comme privées, y sont consacrées. Autant d’argent et autant de matraquage, ça sent l’embrouille : essayons d’y voir clair.
En attaquant l’Ukraine, le 22 février 2022, Vladimir Poutine ne savait peut-être pas à quelle point cette équipée brouillonne, qui devait alors se conclure en quelques semaines, allait bouleverser la géopolitique mondiale. Les attaques israéliennes contre l’Iran, déclenchées ce 13 juin, en sont aujourd’hui la conséquence logique.
Alors que les deux formations politiques allemandes anti-immigration, le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW, ont le vent en poupe, tout particulièrement dans l’Est du pays, la répression à leur encontre s’accroît sans cesse, tant au niveau fédéral que dans chacun des seize États fédérés qui composent le pays. Notre collaborateur Lionel Baland nous propose un tour d’horizon des principaux éléments de ce phénomène.
Les troupes de la Garde nationale ont afflué, dimanche 8 juin, à Los Angeles, appelées par Donald Trump à rétablir l’ordre et le calme après un week-end de manifestations violentes contre les mesures du gouvernement américain visant l’immigration illégale. Une promesse électorale et une priorité pour le locataire de la Maison Blanche.
« Qui jugera les juges ? », s’interroge Alain de Benoist dans la dernière livraison d’Éléments. Il est un fait de plus en plus avéré que la judiciarisation de la vie politique et la police de la pensée ne sont pas que simples vues de l’esprit. Et comme l’on n’arrête pas le progrès, même les arrière-pensées n’échappent plus à cette inquisition généralisée. Hier, c’était Jean-Marie Le Pen ; aujourd’hui, c’est au tour d’Éric Zemmour et de Rima Hassan. Comme quoi personne ne saurait échapper à la patrouille.
Thierry Marignac n’a plus rien à prouver. Romancier hors pair, chroniqueur des bas-fonds new-yorkais et russes, il manie l’américain de Harlem et l’argot russe aussi bien que le parler poulbot. Avec Vu de Russie (La Manufacture des livres, 2025), il nous fait voyager dans l’arrière d’un pays en guerre. Camés, soldats mobilisés, correspondants de guerre : à Moscou, Pétersbourg, dans l’Oural et jusqu’à la frontière ukrainienne sous le feu des drones, son odyssée fait parler toutes les parties. Pro comme anti-Poutine s’y révèlent souvent plus nationalistes et va-t’en-guerre que leurs dirigeants. On entend même quelques voix discordantes soutenir l’Ukraine. L’un des amis russes de Marignac a coutume de débarquer au restaurant avec une bouteille de vodka en se justifiant : « Parce que nous sommes des gens sérieux ». On pourrait en dire autant de ce grand écrivain. Entretien.
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