Il ne faut pas se contenter de lire les articles de Pierre Le Vigan sur le site d’« Éléments », il faut lire ses livres. Son dernier né, « Les Démons de la déconstruction », se lit comme une nouvelle histoire du nihilisme. Derrida, Levinas, Sartre en égrènent les chapitres comme autant de cercles infernaux.
Mercredi soir, dans une école du 18e arrondissement, le député (LFI) de Paris Aymeric Caron organisait un débat participatif. Sujet : faut-il voter la niche parlementaire du RN abrogeant la réforme des retraites ? Au terme d’un vote consultatif, une majorité écrasante s’y est résolu. Reportage chez des électeurs de gauche au bord de la crise de nerfs.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dont le Japon est sorti exsangue et à jamais traumatisé par les bombardements criminels d’Hiroshima et de Nagasaki, la péninsule de l’ex-empire du Soleil Levant est occupé par des bases militaires américaines et sa politique extérieure presque entièrement dictée par Washington. Une vassalisation mal supportée par une part croissante de la population et qui pourrait être partiellement remise en cause par le nouveau Premier ministre, Shigeru Ishiba.
À l’occasion de la sortie de l’ouvrage de David Engels, « Oswald Spengler : introduction au Déclin de l’Occident », aux éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l’Institut Iliade, Jean Montalte se penche à son tour sur la pensée de l’écrivain allemand. Rejetant un « déclinisme » fataliste et geignard, il prône l’étude des causes de la décadence pour mieux la dépasser et régénérer notre civilisation vacillante.
L’union des droites ? Un vieux serpent de mer ? Un fantasme ? Ou bien une chance peut-être historique en vue d’une victoire électorale ? La question mérite d’être po-sée car la France est aujourd’hui indubitablement assez nettement « à droite ». Mais cette « union » tant évoquée est-elle réalisable ? En premier lieu, elle sous-entendrait de définir ce qu’est « la droite » au delà du pluriel « les droites ».
L’embrasement du Moyen-Orient mérite un débat serein. À cet égard, je me félicite qu’« Éléments » soit l’un des rares médias à autoriser ce type de polémique, sans invectives, chantage à l’émotion ni noms d’oiseaux. Une gageure. Gilles Carasso m’a répondu fort courtoisement dans son article « Non, Israël n’est pas dirigé par des “néo-cons” » et je lui répliquerai sur le même ton.
L’article de Daoud Boughezala, « Israël-Liban :les néo-cons, ça ose tout ! », a interpelé Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, qui a pris sa plume pour lui répondre. À ses yeux, la question du néo-conservatisme ne se pose pas en Israël comme elle a pu se poser au Moyen-Orient à travers les guerres d’Irak. C’est autre chose qui se joue. Le débat est lancé. Daoud Boughezala saisira à son tour la balle au bond. Ce n’est pas tant les néo-cons israéliens qu’il pointait que les experts en chambre et les consultants ignorants à l’unanimisme troublant.
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