Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.
Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.
La revue Éléments a, depuis 50 ans toujours accordé une importance particulière à la question écologique. C’est notamment dans cette optique que Yves Christen nous présente l’œuvre de Ernst Haeckel – père de l’écologie – dans le numéro, de la revue, actuellement en kiosques. Rien de plus normal donc pour l’un de ses rédacteurs que d’assister à l’université d’été du parti politique français qui exerce un quasi-monopole sur l’écologie : Europe-Ecologie-Les-Verts. Reportage.
En une seule semaine, Donald Trump vient de d’obtenir deux ralliements qui pourraient bien faire basculer définitivement en sa faveur une campagne assez indécise jusqu’à présent : Robert Kennedy Jr et Tulsi Gabbard. Parfait connaisseur de la politique intérieure américaine, Lionel Rondouin fait les présentations.
Il n’y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.
Dans notre monde de immédiateté et du zapping, le temps, toujours accéléré, efface souvent très rapidement la mémoire, même la plus proche. Ce n’est pas le cas pour Jean Montalte, qui revient sur la personnalité et l’œuvre de Jean-Paul Bourre, barde gaulois à la sensibilité écorchée, disparu il y a presque un an.
Alors ça chauffe chez les British ? Yes sir ! Le modèle multiculturel, prescription fondamentale du monde anglo-saxon, bat sérieusement de l’aile. Les récentes manifestations au sein du royaume appelant à l’arrêt d’une immigration endémique plonge le pays dans une situation de crise. Heureusement, le Premier ministre du pays promet aux émeutiers de leur faire « ressentir la force de la loi ! ». Ouf ! De leur côté, les médias de grand chemin sont d’ores et déjà sur le pont pour caresser le bras vengeur de la « justice anti-haine » au royaume de l’Albion. Et comme de coutume, ce ne sont pas les anglais, mais l’idéologie métisseuse qui aura le dernier mot. Car il coûte cher de défier le totalitarisme idéologique. Big Other veille !
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